Le Brésil est confronté à une vague de chaleur sans précédent, laissant derrière elle des records de températures et des conséquences graves sur la population.
Rio de Janeiro, et ses célèbres plages d’Ipanema et Copacabana, lutte contre une chaleur écrasante. Les thermomètres ont grimpé à des hauteurs jamais vues auparavant, avec une température ressentie dépassant les 60 degrés Celsius. Cette chaleur torride s’abat sur une ville déjà éprouvée par des défis socio-économiques importants, touchant particulièrement les quartiers ouest où les conditions de vie sont souvent précaires.
Pendant ce temps, São Paulo, la plus grande ville d’Amérique du Sud, n’échappe pas à la fournaise. Les rues de la métropole sont envahies par une chaleur suffocante, battant des records de température pour un mois de mars. Les parcs, habituellement des havres de fraîcheur, sont désormais pris d’assaut par des locaux en quête de répit.
Mais tandis que certaines régions suffoquent sous la chaleur, d’autres sont confrontées à un tout autre problème : les inondations. Dans le sud du pays, des pluies diluviennes menacent les villes et les villages, provoquant des catastrophes. Uruguaiana, l’une des villes les plus touchées, se retrouve submergée par les eaux, tandis que les prévisions météorologiques annoncent des précipitations extrêmes pour les jours à venir.
Face à cette situation critique, les scientifiques sont catégoriques : ces événements météorologiques extrêmes sont directement liés à l’augmentation des températures mondiales, causée par les émissions de gaz à effet de serre.
Le Brésil, une des nations les plus riches en biodiversité, est également l’un des plus vulnérables aux impacts du changement climatique. Les incendies de forêt en Amazonie, les sécheresses dans le Nordeste et maintenant cette vague de chaleur sans précédent sont autant de signes alarmants de l’urgence de prendre des mesures pour protéger le monde.