Les pollens de graminées, particulièrement allergisants, se répandent de plus en plus dans l’air. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a placé tous les départements de France métropolitaine en alerte rouge, à l’exception du Finistère.
Les éternuements vont fuser. Alors que l’été approche, les graminées s’installent en force sur le territoire français. Leurs pollens, qui sont réputés pour être responsables de nombreuses allergies, se diffusent en grandes quantités dans l’air.
Dans son dernier bulletin publié ce vendredi 2 juin, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a classé toute la France en alerte rouge, à l’exception d’un département.
Ainsi, seuls les habitants du Finistère sont quelque peu épargnés, puisque placés en alerte jaune, pour niveau «moyen».
«Les risque d’allergie sera élevé pour les pollens de graminées sur toute la France sauf dans le Finistère où il sera de niveau moyen. Les belles conditions météorologiques ensoleillées et les températures élevées favoriseront l’émission et la dispersion des pollens de graminées dans l’air. Seules les rares averses pourront apporter un répit temporaire aux allergiques juste le temps de la pluie qui viendra plaquer les pollens au sol», met en garde le réseau sur son site.
Les graminées sont des herbacées qui poussent généralement le long des routes et dans les champs. Fléole, ivraie, dactyle, seigle mais aussi avoine ou encore blé : ces plantes appartiennent toutes à la famille des graminées.
30 % des adultes concernés par des allergies aux pollens
Il y a quelques semaines, le RNSA avait prévenu «les allergiques aux pollens de graminées», les invitant à «suivre leur traitement et se préparer à des semaines à venir compliquées avec un pic qui devrait intervenir comme chaque année vers la fin du mois de mai si le temps le permet».
En France, environ 20% des enfants à partir de 9 ans et 30% des adultes sont aujourd’hui concernés par des allergies aux pollens, selon le ministère de la Santé. Des chiffres qui vont progresser au cours des années à venir préviennent les spécialistes.