Connaissez vous la périménopause ? Cette période fait partie du cycle hormonal féminin, mais peu nombreux sont ceux qui savent les différencier.
Bouffées de chaleur, troubles du sommeil et de l’humeur, règles irrégulières, autant de symptômes qui viennent rythmer la période dite « de ménopause ». Mais saviez-vous que ce moment charnière, qui signifie littéralement « la fin des menstruations », est souvent mal connu ?
La ménopause est souvent confondue avec la périménopause, aussi appelée préménopause. Mais de quoi s’agit-il ? On vous explique la subtilité.
La périménopause est en fait la période qui précède la ménopause et qui se produit généralement entre 44 et 55 ans, bien que cela puisse varier d’une personne à l’autre. Pendant cette période, qui peut durer deux à quatre ans, les hormones connaissent des fluctuations, avant que le cycle menstruel ne cesse définitivement.
La production d’œstrogènes baisse, ce qui entraîne plusieurs désagréments. D’abord, des saignements irréguliers, abondants ou légers. Le dérèglement hormonal cause aussi des bouffées de chaleur qui peuvent durer plusieurs minutes, des troubles du sommeil et de l’humeur mais aussi une prise de poids, explique le site Ameli.fr. Au quotidien, ces fluctuations peuvent toucher la flore vaginale et causer des sécheresses, des douleurs pendant les rapports et une baisse de libido.
Quelles différences ?
Tous ces symptômes sont généralement associés à la ménopause, comme s’il s’agissait d’un événement global. En fait, la ménopause est le stade ultime du cycle hormonal d’une femme et ne dure qu’une journée ! Elle marque l’absence de menstruations depuis les dernières règles, douze mois plus tôt. Si vous n’avez pas eu de règles depuis un an, vous êtes officiellement ménopausée. Ensuite, après l’arrêt total du cycle menstruel, on parle de post-ménopause.
La périménopause est donc une longue phase de transition qui peut être mal vécue par certaines femmes, qui souffrent de symptômes plus ou moins difficiles. Pour rééquilibrer les hormones, un médecin peut prescrire un traitement à base de progestatifs ou un contraceptif oral faiblement dosé afin de soulager les douleurs. Ces deux périodes peuvent avoir un impact significatif sur la santé des femmes.
La diminution des niveaux d’œstrogènes peut entraîner une augmentation du risque d’ostéoporose, de maladies cardiovasculaires et de certaines affections liées à l’humeur. Une étude de l’Inserm menée auprès de 6000 femmes de plus de 65 ans montrait déjà en 2012 que des taux élevés d’œstradiol dans le sang après la ménopause exposent à un risque plus important d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral.