Invitée de La Matinale de CNews, ce vendredi 23 juin, Prisca Thevenot s’est exprimée sur les propos de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, concernant les insultes antisémites proférées par l’un des cadres de l’organisation à l’encontre d’Eric Zemmour.
Députée Renaissance des Hauts-de-Seine, Prisca Thevenot est revenue sur les insultes antisémites d’un cadre de la CGT à l’encontre d’Éric Zemmour, mais également sur la réaction de Sophie Binet, la secrétaire générale de l’organisation syndicale. Selon l’élue, la réaction de la patronne de la CGT «pose problème».
«Éric Zemmour ou pas Éric Zemmour, en France, l’antisémitisme est interdit, point» a-t-elle déclaré. Comme Prisca Thevenot le rappelle, «l’antisémitisme est un délit dont la peine est d’un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende».
Pour rappel, les faits se sont déroulés mercredi 21 juin, en fin d’après-midi. Alors qu’Éric Zemmour se rendait à une séance de dédicaces à Limoges, il a été pris à partie par un membre de la commission exécutive de la CGT cheminots de la Haute-Vienne, Frédéric Tronche.
Ce dernier a été placé en garde à vue après avoir insulté le fondateur de Reconquête. Plusieurs témoignages indiquent que ces insultes étaient à connotation antisémite.
Frederic Tronche, militant de la @cgtcheminots, dirigeant de la @CGTCadresTechs croise Eric Zemmour dans le train pour Limoges. Il interroge le contrôleur pour savoir si le train de va pas à Vichy 😂. Résultat : il est en GAV depuis 14h30 accusé…d’antisémitisme….Tout va bien
— Sophie Binet (@BinetSophie) June 21, 2023
Face à la polémique, la secrétaire générale de la CGT avait réagi de la manière suivante sur Twitter : «Éric Zemmour dans le train pour Limoges. Il interroge le contrôleur pour savoir si le train ne va pas à Vichy. Résultat : il est en garde à vue depuis 14h30 accusé… d’antisémitisme… Tout va bien».
Une réaction incompréhensible pour Prisca Thevenot. «La CGT, plutôt que d’essayer de protéger, devrait dénoncer et sanctionner» a-t-elle estimé.
Pour la députée Renaissance des Hauts-de-Seine, ce qui pourrait s’apparenter à une forme de complaisance avec l’antisémitisme, touche toute l’extrême gauche : «Vous avez vu les réactions d’un certain nombre d’élus de la France insoumise par rapport au tweet de Sophie Binet ? Certaines en riaient, d’autres essayaient de défendre. Je pense qu’aujourd’hui on le voit de façon très claire et nette, il y a un sujet d’antisémitisme et de propos antisémites au sein de LFI».
C’est inacceptable et intolérable
a conclu Prisca Thevenot.