Emmanuel Macron ne s’exprimera pas le 14 juillet, mais « dans les prochains jours », a annoncé ce mercredi le palais de l’Élysée. Pourtant, le 17 avril dernier, lors de sa volonté d’apaiser le climat social en France grâce aux « cent jours d’apaisement », le président avait donné rendez-vous aux Français lors de la fête nationale, pour faire « un premier bilan ».
Emmanuel Macron ne s’exprimera pas le 14 juillet afin de dresser le bilan des 100 jours pour relancer le quinquennat, mais prendra bien la parole « dans les prochains jours », a fait savoir mercredi l’Elysée. Le 17 avril, en décrétant « cent jours d’apaisement » et « d’action » pour clore la crise des retraites, le président Macron avait donné rendez-vous le jour de la fête nationale pour « un premier bilan ».
Le chef de l’État avait chargé son gouvernement d’avancer sur plusieurs chantiers dans ce laps de temps. Il a ainsi appelé à dessiner un nouveau « pacte de la vie au travail », à « renforcer le contrôle de l’immigration illégale », à établir un système de santé « profondément rebâti » ou encore à prendre des mesures pour l’école en vue de la rentrée scolaire.
Sa Première ministre Elisabeth Borne assure « avoir délivré » cette feuille de route. « Tous les chantiers que nous avions présentés fin avril dans la feuille de route ont été engagés sur les quatre axes », a-t-elle plaidé dans Le Parisien. Charge désormais au président d’en tirer les conclusions, alors que bruissent des rumeurs de remaniement.
Emmanuel Macron ne s’est prêté que deux fois à la traditionnelle interview présidentielle du 14 juillet, sur ses six années de mandat. Mais selon les informations d’Europe 1, le président de la République se préparait pourtant à l’exercice. Mais les émeutes ont changé le plan d’Emmanuel Macron, reconnaissent certains de ses conseillers.
L’Elysée n’a pour l’heure pas précisé le format que prendra cette future expression. Emmanuel Macron, qui est actuellement à Vilnius au sommet de l’Otan, sera lundi et mardi prochain à Bruxelles pour un autre sommet entre l’UE et la Communauté d’États latino-américains et caraïbes (Celac). Puis il devrait se rendre en Océanie pour un long déplacement à partir de samedi 22 juillet.