Les rues animées de Marseille résonnent désormais des joyeux échos d’une nouvelle taverne : « Le Bouge ». Située au premier étage de l’ancienne Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art, sur le célèbre Cours d’Estienne d’Orves, cette nouvelle adresse promet de devenir un repère incontournable pour les Marseillais en quête de gaillardise, de jeux et de bonne chère.
C’est après réflexion et deux ans de travaux acharnés que les fondateurs Sami Alaoui et Mehdi Senaici, alias « Medou », réussissent un sacré tour de force donnant naissance au « Bouge ». Le résultat est épatant : une taverne de 1 800 m2 répartis sur deux étages, dont l’un de 250 m2 est privatif. La bienveillance y diffuse son joli parfum.
« Le Bouge » ? Il séduit déjà les Marseillais. On y vient pour moultes raisons… et le sourire d’Alice – queue de cheval virevoltante entre les allées. Sami et Medhi n’hésitent pas à prêter mains fortes à leurs équipes. Le service exemplaire s’effectue à table, contrairement à l’autre rive.
Dans quelques semaines, les excités du ou des jeux pourront profiter de parties concentrées de billard, de matchs de baby-foot endiablées et/ou de fléchettes braillardes à l’étage. Les « guedins » de sport – de football notamment, Allez l’OM ! – ne seront pas mis sur la touche car l’établissement diffusera régulièrement des événements sportifs en direct. Quant aux fondus de musique live, DJ sets « maison » et concerts soigneusement programmés devraient mettre tout le monde d’accord.
L’une des particularités du « Bouge » réside dans sa grande terrasse confortable et gentille, qui alimente un moment de détente sans chichis ni bling bling. Cette oasis en plein cœur de la cité phocéenne profite aux Marseillais. Les journées ensoleillées à l’ombre des canisses, les apéros dinatoires après le boulot ou la plage y sont foisonnants.
Au rez-de-chaussée du même bâtiment, les copains se glissent au marché des Grandes Halles du Vieux-Port, endroit sévèrement sourcé regroupant différents artisans et commerçants locaux. Parmi eux, on retrouve « Le Pain des Collines », l’une des boulangeries réputées de la cité phocéenne, ainsi que la cuisine charcutière et traiteur de Raphaël Chiappero. Les amoureux de fromage se régalent déjà des propositions d’Eric & Sophie, tandis que l’épicerie Corse « Comptoir Ribella » et l’échoppe « Chez Coquillettes et Fusilli » parachèvent une farandole de produits addictifs et coquets.
À boire pour tous les assoiffés
La taverne, en collaboration avec les Halles précitées, présente en trois couleurs (blanc, rosé et rouge) une cuvée « Canon du Vieux-Port ». Inintéressante, la bouteille est vendue chère. Même si certifiée Bio, l’offre ne fait pas vraiment sens. En revanche, les buveurs de cocktails se délectent déjà de quelques classiques bien chaloupés et à multiplier tels que le Mojito, la Caïpi(rinha), le Daïkiri fruit de saison ou encore ce « Hugo Spritz » bien à l’aise dans son jus.
Les aficionados, les collectionneurs que dis-je… les connaisseurs de bulles artisanales sont évidemment obligés de mater la carte des bières fraîches, disponibles à la pression ou en bouteilles. Mention spéciale pour l’IPA « Fada » ambrée et délicate. Accompagnée d’une planche mixte, on refait Marseille ?
Dans une atmosphère brillante, charmante et « qui ne se la raconte pas », « Le Bouge » promet de devenir ce lieu de prédilection qu’une bonne frange de Marseillais attendait. Des Phocéens en quête de simplicité et de rencontres. Un apéro entre copains, un moment choisi autour d’un verre ou une soirée animée, cette taverne a tous les ingrédients pour devenir L’INCONTOURNABLE de la vie marseillaise. On y retournera, encore… jusqu’au bout de la nuit.
« Le Bouge » Taverne Marseillaise, 21 Cours Honoré d’Estienne d’Orves à Marseille (IIe). Ouvert du mardi matin au dimanche, de 10h à minuit. Plus de renseignements ici