Environ vingt jours après la disparition du petit Émile, 2 ans et demi, au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), des équipes cynophiles spécialisées dans la détection de restes humains et des drones ont été déployés ce mardi 25 juillet dans la commune.
Dans le cadre de l’enquête ouverte sur la disparition d’Émile, le 8 juillet dernier au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), les recherches de terrain ont repris ce mardi 25 juillet. Selon nos informations, citant la gendarmerie, des équipes cynophiles spécialisées dans la détection de restes humains, appuyées par des drones, ont été déployées dans la commune.
Pour l’heure, la durée de ces recherches n’est pas connue. Alors que les opérations de ratissage avaient, elles, été stoppées le 13 juillet dernier, les enquêteurs de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) étaient, eux, restés sur place.
Pour rappel, après la disparition de l’enfant, 2 ans et demi, les 30 maisons du Haut-Vernet ont été fouillées, tous les habitants interrogés et tous les véhicules inspectés. Au total, 97 hectares de champs, de bois ou de terrains escarpés ont été « minutieusement » scrutés, avait précisé le procureur Rémy Avon au cours des recherches, évoquant « une des plus importantes opérations de ratissage judiciaire jamais conduite ».
Parmi les stratégies adoptés lors des opérations de recherche figurent celle de l’escargot. « Il s’agit de partir du point de départ, là où la personne que l’on recherche a été vue pour la dernière fois. À partir de là, on va délimiter la première zone dans laquelle on va travailler en fonction de plusieurs critères.
Le premier est le laps de temps entre le moment où la personne a été vue sur ce point de départ pour la dernière fois et le moment où on est appelé », a expliqué à CNews Nassima Djebli, porte-parole de la gendarmerie nationale, ajoutant que «si la gendarmerie est appelée après 10 min, 3 heures ou 24 heures, la zone s’agrandit ». Malheureusement, toutes ces opérations ainsi que les deux premiers jours sous forme de battues citoyennes avec l’aide de centaines de volontaires, venus parfois de loin, puis par des gendarmes de la section de recherche de Marseille ou de la brigade de recherche de Digne, n’ont pas permis de retrouver la trace de l’enfant.
Ouverte en flagrance dimanche 9 juillet, au lendemain de la disparition du garçonnet, pour recherche des causes de disparition inquiétante, l’enquête a depuis été confiée à deux juges d’instruction d’Aix-en-Provence. « Toutes les pistes restent envisagées, aucune n’étant ni exclue ni privilégiée », avait assuré le procureur Rémy Avon au moment de l’ouverture de l’information judiciaire, le 18 juillet.