Le festival Lumière de Lyon, grand-messe du cinéma international, mettra à l’honneur l’Allemand Wim Wenders, réalisateur de « Paris, Texas » et des « Ailes du Désir », pour sa 15e édition du 14 au 22 octobre.
Célébrer à Lyon, dans la ville de naissance du Cinématographe Lumière, ce cinéaste voyageur, virtuose polymorphe et visionnaire, photographe accompli, qui n’a cessé de se réinventer et a eu mille vies, était une évidence depuis longtemps », explique dans un communiqué la direction du festival.
Le 20 octobre, elle lui remettra le 15e Prix Lumière, qui a déjà récompensé le réalisateur américain Tim Burton, la cinéaste néo-zélandaise Jane Campion ou les frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne. Créé en 2009, il est devenu l’un des prix les plus prestigieux reconnus par la profession et la presse.
« Ses films affirment son style et ses thématiques phares: l’errance, le voyage, la solitude, mais aussi une certaine mythologie du road trip à l’américaine », ajoute la direction du festival, évoquant l’œuvre de Wim Wenders, qui tiendra une master class peu avant la remise de son prix. Une rétrospective de ses films, dont le célèbre documentaire « Buena Vista Social Club » (1999), aura lieu parmi les 180 films et 448 séances programmés à Lyon et dans sa métropole pendant le festival.
Wim Wenders, 78 ans, présentera en avant-première son dernier film « Perfect Days » dont la sortie en salle est prévue le 29 novembre mais aussi son documentaire « Anselm, le bruit du temps » qui sort le 18 octobre.
Le cinéaste, dont trois expositions photographiques sont proposées à l’Institut Lumière, sera entouré de prestigieux invités: les réalisateurs américains Wes Anderson, Alexander Payne et Taylor Hackford, les actrices espagnole et française Marisa Paredes et Karin Viard ou encore les metteurs en scène français et américano-britannique Jean-Jacques Annaud et Terry Gilliam.
Ces derniers se prêteront également à une master class.
Le public du festival aura aussi la primeur du dernier long-métrage du réalisateur japonais Hayao Miyazaki, « Le Garçon et le Héron », quelques jours avant sa sortie française. Mais aussi celles du « Cercle des neiges » de l’Espagnol Juan Antonio Bayona, de « La Passion de Dodin Bouffant » de Tran Anh Hùng ou de « Second tour » d’Albert Dupontel.