Les autorités sanitaires américaines ont annoncé avoir approuvé ce médicament anti-obésité sous le nom de Zepbound. D’après des études, ce traitement permettrait d’entraîner une perte de poids de 15 à 20%.
Un traitement très attendu. Mercredi 8 novembre, les États-Unis ont autorisé un nouveau traitement contre l’obésité, le Zepbound. Il sera commercialisé aux États-Unis par le groupe pharmaceutique Eli Lilly. Il est conçu à base de tirzépatide. Une molécule déjà utilisée pour traiter le diabète de type 2 en Amérique du Nord et en Europe.
Zepbound entraînerait une perte de poids significative. De quoi redonner espoir à un pays où 70% de sa population est en surpoids ou obèse. En avril, deux essais cliniques ont été menés auprès de 3.500 adultes en surpoids ou obèses, auxquels il a également été demandé de suivre un régime et de faire de l’exercice. Résultats après 72 semaines : Les patients traités avec le médicament d’Eli Lilly pesaient 15 à 20% de moins que ceux qui prenaient un placebo.
Comment fonctionne ce traitement ?
Le principe de Zepbound est d’imiter une hormone gastro-intestinale, le glucagon-like peptide 1 (GLP-1) active des récepteurs dans le cerveau et contribue à la régulation de l’appétit.
Ce traitement est administré par injection sous la peau une fois par semaine. Les autorités américaines soulignent qu’il soit accompagné d’un régime hypocalorique et d’une activité physique, respectant les protocoles testés lors des essais cliniques.
Quel prix ?
Le prix a été fixé par le groupe pharmaceutique Eli Lilly, à 1.060 dollars par mois. La société espère que le traitement sera disponible aux États-Unis «d’ici à la fin de l’année». Ce prix, élevé, est comparable au prix des soins de la même classe.
Ces médicaments soulèvent tout de même une question : comment maintenir la perte de poids après la fin du traitement ? Certains experts précisent que ces traitements devront être pris sur le long, voire le très long terme, pour éviter de reprendre le poids perdu.
Ce traitement porteur d’espoir pour les personnes en obésité morbide fait néanmoins craindre que des personnes qui ne sont pas en surpoids abusent du tirzépatide pour perdre quelques kilos.