Alors que les températures vont drastiquement chuter à compter de ce mercredi 22 novembre, les maximales devraient atteindre 13°C dans le nord et seulement 17°C dans le sud. Malgré cette chute brutale du mercure, peut-on tout de même parler de «coup de froid» ou encore de «vague de froid» ?
À partir de ce mercredi 22 novembre, les températures doivent chuter en France. En effet, les pressions vont augmenter dans l’Atlantique, dépassant les 1.000 hPa (unité de mesure de la pression atmosphérique), contre plus de 900 hPa auparavant. L’augmentation des pressions repoussera, donc, les dépressions et la pluie qui ont traversé la France durant les trente derniers jours.
Dans le même temps, la France devra se situer entre un anticyclone, situé dans l’Atlantique, et une dépression située vers l’Europe centrale. Une telle situation favorise l’orientation du vent au nord et apporte, par la même occasion, un temps froid et plus sec. Selon Météo-France, celui-ci devra concerner «la plupart des régions».
«Le retour de conditions plus anticycloniques s’accompagne logiquement en cette saison d’un retour des grisailles et brouillards matinaux sur certaines régions, par exemple en vallée de la Garonne», a indiqué le service météorologique.
Si en été on parle de vague de chaleur, de canicule ou encore de pic quand les températures sont extrêmement élevées, à l’inverse, en hiver, on qualifie le phénomène de vague de froid ou encore de coup de froid. Mais pour bien qualifier ces épisodes de froid, certains critères entrent en jeu.
Le « coup de froid »
Même si ce phénomène reste moins important qu’une vague de froid, quand il survient, il est fortement conseillé de mettre des gants pour protéger ses doigts. Le coup de froid peut se produire entre les mois d’octobre et de mai. Il se caractérise par une brève période de froid, allant jusqu’à trois jours.
Durant cette période, le mercure se situe entre 2 et 4 °C en dessous des normales de saison. Cette baisse des températures peut ne concerner qu’une seule région ou s’étendre à une plus large partie de l’Hexagone.
La vague de froid
Pour Météo-France, la vague de froid est caractérisée «par sa persistance, son intensité et son étendue géographique». Contrairement au coup de froid, la vague de froid se produit, en général, entre les mois de novembre et de mars. Elle doit absolument concerner plusieurs régions et une grande partie du territoire.
Concernant le délai du phénomène, la vague de froid doit s’étaler sur au moins trois jours consécutifs et, dans certains cas, elle peut même durer des semaines. Pour qualifier le phénomène de «vague de froid», les instituts météorologiques se basent sur les températures qui, elles, doivent être très nettement inférieures aux normales saisonnières. «Pour qu’un épisode soit identifié à l’échelle nationale, il faut que la température moyenne nationale descende au moins une journée sous un certain seuil (-2 °C)», a expliqué Météo-France.
«Les périodes de grand froid sont propices à la survenue d’autres phénomènes météorologiques potentiellement dangereux, comme la neige et le verglas, qui peuvent affecter gravement la vie quotidienne en interrompant la circulation routière, ferroviaire ou le trafic aérien», a poursuivi l’institut météorologique.