Le gouvernement dirigé par Gabriel Attal se prépare à accueillir de nouveaux membres dans un remaniement probable dès ce mercredi. Depuis l’arrivée du Premier ministre à Matignon le 11 janvier dernier, des semaines animées ont été marquées par des polémiques et des débats sur la composition de l’équipe ministérielle.
Le principal enjeu réside dans le choix entre maintenir une équipe réduite, favorisant l’agilité au risque d’avoir des portefeuilles ministériels trop étendus, ou opter pour l’élargissement de l’équipe avec de nouveaux entrants.
La question de la reconduction d’Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation et des Sports, reste au cœur des débats. Confrontée à des polémiques depuis sa nomination, sa présence au sein du gouvernement interroge. Certains estiment qu’elle bénéficie de la confiance d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal, tandis que d’autres suggèrent un réajustement de ses missions, notamment en raison de controverses récurrentes.
L’opposition, quant à elle, appelle à la démission de la ministre, soulignant des incompatibilités avec sa gestion de l’éducation publique et son choix personnel de scolariser ses enfants dans un établissement privé.
Au-delà de cette question, le remaniement vise également à suppléer les ministres aux portefeuilles très étendus. Catherine Vautrin (Travail, Santé et Solidarités) et Christophe Béchu (Transition écologique et Cohésion des territoires) pourraient voir l’arrivée de ministres délégués pour soulager leur charge de travail.
Alors que le gouvernement penche à droite, des discussions persistent sur la nécessité d’un rééquilibrage politique au sein de l’équipe ministérielle. Certains défendent l’idée d’une équipe resserrée pour favoriser l’agilité, tandis que d’autres plaident en faveur d’une diversification pour représenter au mieux les différentes sensibilités de la majorité.