Selon des informations rapportées par nos confrères du JDD, Rachida Dati aurait été très proche de décrocher le poste de ministre de l’Intérieur lors du dernier remaniement ministériel, avant d’être finalement nommée à la Culture.
Le Journal Du Dimanche (JDD) révèle que le ministère de l’Intérieur aurait été la destination initialement envisagée pour Rachida Dati, au lieu de celui de la Culture où elle a été affectée. Une source bien informée aurait même affirmé que sa nomination à Beauvau était sur le point de se concrétiser, mais l’information aurait été bloquée dès qu’elle a commencé à circuler au sein du ministère de l’Intérieur. Cette possibilité aurait été écartée malgré des échanges jugés prometteurs entre Rachida Dati et le président Emmanuel Macron.
Cette révélation a jeté un nouvel éclairage sur la nomination de Rachida Dati à la tête du ministère de la Culture le 12 janvier dernier, en remplacement de Rima Abdul Malak. Cette décision avait déjà suscité une controverse, notamment en raison des ennuis judiciaires de l’ancienne garde des Sceaux, mise en examen pour « corruption passive » dans le cadre de l’affaire Renault.
L’annonce de son entrée au gouvernement avait également provoqué des réactions au sein de sa famille politique, notamment celle d’Éric Ciotti. Ce dernier a confirmé son éloignement des Républicains, déclarant :
Elle ne fait désormais plus partie des Républicains. Nous sommes dans l’opposition, nous tirons donc les conséquences de son choix avec regret.
Des propos réitérés lors d’une intervention sur TF1 le 15 février, où il a précisé que Rachida Dati n’était plus membre des Républicains pour l’année 2024 et qu’elle ne le serait plus à moins qu’elle ne quitte le gouvernement.
Cette révélation sur la proximité de Rachida Dati avec le poste de ministre de l’Intérieur soulève des questions sur les stratégies de nomination au sein du gouvernement. Elle suscite de nouvelles interrogations sur son rôle et son avenir au sein de l’exécutif français.