Le 10 février dernier, le Bataclan, lieu emblématique des attentats du 13-Novembre à Paris, a été le théâtre d’un incident qui a suscité une vive indignation parmi le public et une partie de la classe politique.
Lors d’un concert du duo syro-allemand Shkoon, le public a scandé «Free Palestine» sous un tonnerre d’applaudissements, tandis que le groupe interprétait la chanson «Yamma mwel el hawa», abordant le conflit israélo-palestinien.
Les images de cet événement, qui ont circulé sur les réseaux sociaux le 18 février, ont choqué de nombreux internautes, considérant cet acte comme une offense à la mémoire des victimes des attentats du Bataclan. Bien que les vidéos aient été filmées une semaine auparavant, elles n’avaient pas été rendues publiques jusqu’à cette date.
L’indignation est palpable sur les plateformes en ligne, où de nombreux utilisateurs ont exprimé leur consternation. Certains ont qualifié l’incident de «profondément perturbant», dénonçant une «profanation» du lieu de mémoire. Un internaute a même affirmé que les victimes du Bataclan étaient symboliquement «assassinées une seconde fois» par de tels actes.
Toujours aucune réaction de la mairie de Paris, propriétaire du #bataclan, face cette provocation abjecte qui souille la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie dans cette salle, victimes du terrorisme islamiste. pic.twitter.com/Q3o2jHk1wv
— Eric Klein (@EricKLein_) February 18, 2024
Plusieurs personnalités politiques ont également condamné fermement le slogan «Free Palestine» scandé dans la salle de concert. Jean Messiha, président de «Vivre Français», a accusé des groupes islamo-gauchistes d’avoir perturbé le lieu, soulignant qu’ils auraient dû plutôt observer une minute de silence en hommage aux victimes du terrorisme islamique.
Patrick Jardin, père d’une victime du Bataclan, a exprimé son inquiétude en déclarant que l’incident était bien prémédité. Il a critiqué le fait d’avoir laissé entrer des personnes avec des drapeaux palestiniens, en particulier dans la salle.
Patrick Jardin, père d’une victime du Bataclan, à propos de l’expression « Free Palestine » scandée dans la salle de concert : «C’était bien prémédité. Ça m’inquiète. On n’aurait pas dû les laisser entrer avec des drapeaux palestiniens, surtout au Bataclan» dans #PunchlineWE pic.twitter.com/LcPO4rnFzi
— CNEWS (@CNEWS) February 18, 2024
Pour rappel, le Bataclan a été pris pour cible par des terroristes islamistes le 13 novembre 2015, provoquant la mort de 90 personnes et faisant plusieurs centaines de blessés. Cet incident ravive les plaies encore ouvertes de cette tragédie nationale.