Mardi, le ministère russe de la Défense a annoncé qu’un chasseur russe a été déployé pour intercepter trois avions militaires français qui s’approchaient de la frontière au-dessus de la mer Noire. Cet incident, bien que courant, survient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre la Russie et la France.
Selon le communiqué du ministère russe de la Défense, les avions français ont été identifiés comme deux Rafale et un avion radar de l’armée française. À l’approche du chasseur russe, les appareils étrangers ont rapidement opéré un demi-tour, évitant ainsi une quelconque violation de la frontière russe.
L’appareil russe est retourné sans encombre à son aérodrome d’origine. Il n’y a pas eu de violation de la frontière d’État russe
Les interceptions aériennes, où un avion est envoyé à la rencontre d’un appareil jugé trop proche de l’espace aérien ou ayant pénétré dans celui-ci, sont des événements relativement fréquents entre les aviations russes et celles des pays de l’OTAN, dont la France. Ces incidents ont souvent eu lieu au-dessus de la mer Noire, mais également en mer Baltique et ailleurs.
L’incident de mardi prend cependant une nouvelle dimension alors qu’Emmanuel Macron a récemment évoqué la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine. Cette déclaration a été largement rejetée par la plupart des alliés occidentaux. Bien que le chef de l’Etat français ait confirmé ses paroles malgré la controverse, il a souligné qu’il ne souhaitait pas d’escalade avec la Russie. Raté ?