Céline Imart, numéro deux sur la liste du parti Les Républicains aux élections européennes, s’est exprimée lors d’un entretien dans La Grande interview Europe 1-CNews, mettant en lumière les mesures annoncées par le gouvernement pour répondre à la colère des paysans français.
Issue du milieu agricole en qualité de céréalière dans le Tarn, cette diplômée de Sciences Po et de l’Essec, âgée de 41 ans, se montre très engagée dans la défense des intérêts des agriculteurs contre les marchandises étrangères.
Céline Imart, novice en politique mais passionnée par les enjeux agricoles, a critiqué les mesures gouvernementales actuelles, les qualifiant de « petits pansements » face à une crise bien plus profonde. Elle a souligné la nécessité de « redonner de l’oxygène » aux agriculteurs, notamment en réduisant le choc de compétitivité qui les affecte.
Une des propositions avancées par Céline Imart concerne la promesse du président Macron d’instaurer des prix planchers pour les produits agricoles. Selon elle, cette approche risque de nuire aux agriculteurs en réduisant leurs volumes de vente, les industriels se tournant alors vers des fournisseurs étrangers plus compétitifs en termes de prix.
Par ailleurs, Céline Imart a dénoncé le fardeau des normes et des contraintes imposées aux agriculteurs, les jugeant déconnectées de la réalité du terrain. Elle a souligné la nécessité de simplifier les réglementations pour permettre aux paysans de se concentrer davantage sur leur travail.
Dans un discours empreint de frustration, la jeune céréalière a décrit le sentiment d’impuissance ressenti par les agriculteurs français, confrontés à une série de défis économiques, sociaux et environnementaux. Elle a dénoncé la violence, l’immigration incontrôlée et l’inefficacité de l’État dans la gestion des problèmes nationaux.