La bande de Gaza connaît une réduction drastique des effectifs du Hamas, dont le nombre de membres armés est passé de 20 000 à 25 000 avant le 7 octobre à seulement 9 000 à 12 000 aujourd’hui, selon un rapport de l’agence de presse Reuters.
C’est une baisse significative confirmée par un porte-parole de l’armée israélienne chargé des relations avec les médias étrangers. Ce dernier a précisé qu' »Israël ne peut pas éliminer tous les terroristes du Hamas ni détruire tous ses tunnels, ce n’est pas un objectif réaliste ».
Le porte-parole israélien a également souligné que « détruire le Hamas en tant qu’autorité dirigeante est un objectif militaire réalisable, mais il n’y a pas de solution rapide après que le Hamas a passé 17 ans à développer ses capacités ».
Cette déclaration met en lumière la complexité de la situation et les défis auxquels l’armée israélienne est confrontée.
Selon Reuters, entre 7 000 et 8 000 terroristes se sont retranchés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne y mène actuellement des opérations ciblées pour tenter de démanteler les bastions terroristes de la région. Une source américaine a indiqué que le Hamas avait adopté une stratégie de guérilla, dans laquelle les combattants sortent pour de courtes périodes. Ils attaquent, puis se replient rapidement pour éviter des confrontations prolongées avec les forces israéliennes – supérieures en nombre et en équipement – et se préparer à la prochaine attaque.
Des responsables américains estiment que le Hamas pourrait continuer à survivre pendant de nombreux mois grâce aux armes introduites clandestinement dans la bande de Gaza par des tunnels situés sous la frontière égyptienne et à l’utilisation d’engins israéliens non explosés. Cette capacité de résilience et de réapprovisionnement clandestin complique encore davantage les efforts pour éradiquer totalement le groupe.