Alors que la France s’apprête à voter pour le second tour des élections législatives ce dimanche 7 juillet, les autorités ont décidé de renforcer de manière significative le dispositif de sécurité. Aucun incident majeur n’a été signalé lors du premier tour, mais l’augmentation des violences et des tensions politiques a conduit à une mobilisation exceptionnelle de 30.000 policiers et gendarmes à travers le pays.
Avec le Rassemblement national (RN) en tête suivi du Nouveau Front populaire (NFP), les résultats du premier tour ont suscité des inquiétudes quant à la possibilité d’émeutes et de violences post-électorales. Pour parer à toute éventualité, Paris verra la mobilisation de 2.800 policiers et gendarmes, contre 1.700 lors du premier tour, selon une source policière.
Les derniers jours de campagne ont été marqués par une recrudescence des agressions contre les candidats, reflétant un climat de plus en plus tendu. La France se divise désormais en trois blocs principaux : le Rassemblement national, le Nouveau Front populaire, et Renaissance. Cette polarisation politique exacerbe les tensions et les risques de troubles à l’ordre public.
Un plan national de sécurité est mis en place, prévoyant la présence de forces mobiles dans les grandes métropoles jusqu’au 16 juillet. Les villes concernées incluent Lyon, Marseille, Lille, Rennes, Nantes, Rouen, Angers, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Nîmes, Nice, Avignon, Grenoble, Saint-Étienne, Nancy, Strasbourg et Mulhouse. Ces mesures visent à prévenir tout acte de violence et à garantir la sécurité des citoyens.
En parallèle des mesures électorales, la sécurisation de la flamme olympique en Eure-et-Loir et du Tour de France, avec une étape à Troyes ce dimanche, bénéficiera également d’un renfort policier. De plus, en prévision des Jeux Olympiques de Paris, 2.500 policiers supplémentaires sont déployés depuis le 1er juillet pour assurer la sécurité des événements et des lieux publics.