Sur la scène de la Convention républicaine à Milwaukee, Donald Trump a prononcé son premier discours depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime en Pennsylvanie la semaine dernière. L’ancien président, un pansement visible sur l’oreille droite, a réitéré à plusieurs reprises qu’il n’était pas censé être ici, se qualifiant de miraculé.
Dans quatre mois, nous aurons remporté une incroyable victoire et nous entamerons les quatre plus belles années de l’histoire de notre pays, » a proclamé Donald Trump, exprimant son optimisme quant à la victoire lors des prochaines élections de novembre. Durant son discours, il a partagé le « souvenir traumatisant » de l’attaque et a remercié son épouse, Melania, dans une lettre émouvante appelant à l’unité des Américains.
Pour la première fois, Donald Trump a détaillé la tentative d’assassinat, décrivant la douleur intense et la confusion qu’il a ressenties lorsque la balle a frappé son oreille droite lors de son meeting à Butler, en Pennsylvanie. « Le sang coulait partout. Et pourtant, d’une certaine manière, je me sentais en sécurité, parce que j’avais Dieu à mes côtés, » a-t-il confié, sa voix rauque témoignant de l’émotion.
Il a poursuivi en accusant les démocrates d’utiliser le système judiciaire pour le discréditer et a rappelé à l’audience que les Républicains avaient investi massivement dans le Wisconsin, espérant un retour sur cet investissement en novembre.
L’ancien président a également abordé les questions de politique internationale, se présentant comme le leader capable de rétablir la paix mondiale.
Je mettrai fin à toutes les crises internationales que l’administration actuelle a créées, y compris l’horrible guerre avec la Russie et l’Ukraine
a-t-il déclaré, critiquant sévèrement les dirigeants actuels pour la détérioration des relations internationales.
En évoquant ses rencontres passées avec Kim Jong Un, Trump a affirmé qu’il était le seul à pouvoir gérer la Corée du Nord et ses ambitions nucléaires. « Je m’entends bien avec lui, » a-t-il déclaré, ajoutant que Kim Jong Un « aimerait que je revienne aussi. »
Dans un discours de plus d’une heure et demie, Donald Trump a réaffirmé ses thèmes de campagne favoris, promettant de réconcilier une Amérique divisée et de prévenir une potentielle Troisième Guerre mondiale.
Avec un Parti républicain plus uni que jamais derrière lui, Donald Trump se positionne comme le candidat capable de mener le pays vers une nouvelle ère de prospérité et de paix.