Ah, Bill Gates… Ce milliardaire au sourire en coin, philanthrope de la vaccination, mais aussi cible favorite des théories du complot. On pourrait penser qu’il est le héros du XXIe siècle, sauvant l’humanité de la polio, du paludisme et maintenant du covid-19 avec une batterie de vaccins. Mais, attendez une minute. Que serait un héros sans une bonne dose de controverse ?
La récente décision de la justice néerlandaise de juger Bill Gates pour « dommages causés par la vaccination » ne fait qu’ajouter du piment à son personnage déjà haut en couleur. Le tribunal de Leeuwarden a eu l’audace de rejeter sa demande de se déclarer incompétent, ce qui semble indiquer que les Néerlandais ne se laissent pas berner par le gros portefeuille du cofondateur de Microsoft. Cela ressemble à une véritable farce. Un procès pour déterminer si les vaccins sont des panacées ou des pandémies de désinformation.
Bill Gates, avec sa fondation, a dépensé des milliards pour promouvoir la vaccination à travers le monde. Mais n’est-ce pas un peu trop beau pour être vrai ? D’un côté, il se présente comme le bienfaiteur de l’humanité, et de l’autre, il devient l’épouvantail des anti-vaccins. Ses déclarations enthousiastes, telles que « tous les vaccins vont réussir », rappellent les promesses d’un vendeur de voitures d’occasion. Le doute plane. Surtout lorsque l’on considère son implication dans des programmes de vaccination controversés, comme en Inde, où le nombre de cas de paralysie flasque aiguë a inexplicablement augmenté après son intervention.
Mais ne soyons pas trop durs avec lui. Après tout, qui n’a jamais rêvé de sauver le monde tout en ayant un pied dans la technologie et l’autre dans la philanthropie ? Bill Gates est à la fois le cerveau derrière Windows et le visage des campagnes de vaccination. Un peu comme si Steve Jobs avait décidé de se lancer dans la lutte contre la faim tout en développant des iPhones.
Et que dire des autres accusés dans ce procès ? Mark Rutte, devenu Secrétaire général de l’OTAN, et Albert Bourla, le PDG de Pfizer, doivent probablement se frotter les mains en voyant Bill Gates au centre de l’attention. Ils peuvent enfin reléguer les projecteurs sur lui, lui qui est devenu le bouc émissaire parfait pour toutes les frustrations liées à la pandémie. Après tout, rien de tel qu’un milliardaire américain pour incarner toutes les peurs du monde moderne.
La vérité, c’est que la vaccination est un sujet complexe. Les promesses de sécurité et d’efficacité sont souvent assombries par les expériences passées et les dérives du pouvoir. Et pendant que Gates se bat dans les tribunaux néerlandais, il est à espérer que la conversation sur les vaccins ne se transforme pas en une autre joute verbale stérile. Peut-être qu’à travers ce procès, nous pourrons enfin poser les bonnes questions : qui profite réellement de la vaccination ?