Au lendemain d’une journée de grève d’enseignants, la ministre de l’Éducation nationale et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a fait preuve d’une rare honnêteté en reconnaissant que ses débuts à la tête du « super-ministère » n’ont pas été à la hauteur des attentes.
Moins d’un mois après sa nomination à la tête de ce portefeuille regroupant l’Éducation nationale, la Jeunesse, les Sports, et les Jeux Olympiques, la ministre a été confrontée à une série de polémiques.
Ses déclarations controversées sur l’école publique ont suscité des critiques et ont été suivies par une journée de grève qui a mobilisé un enseignant sur cinq.
Sur le plateau de TF1, Amélie Oudéa-Castéra a répondu aux critiques en déclarant qu’elle ne songeait pas à démissionner malgré les tensions. Elle a admis que ses premiers pas à la tête du ministère n’avaient pas été concluants, déclarant :
Le début n’a pas été bon, bien évidemment.
Cependant, elle a ajouté qu’elle entendait et respectait les revendications des enseignants. La ministre a souligné que l’attractivité des métiers de l’enseignement figurait parmi ses trois priorités majeures. Elle a également déclaré :
Les organisations syndicales savent que j’ai fait de l’attractivité des métiers de l’enseignement l’une de mes trois priorités.
Grève : "Ces revendications je les entends, je les respecte (…) Je sais ce que je dois à l'école publique, je sais l'ambition que je porte pour elle", Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports dans #BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/KmNzAuAWUB
— TF1Info (@TF1Info) February 2, 2024
Malgré ses débuts difficiles, Amélie Oudéa-Castéra reste déterminée à surmonter les obstacles et à travailler en collaboration avec les enseignants et les syndicats pour améliorer le système éducatif. L’avenir dira si ses actions concrètes seront à la hauteur de ses engagements déclarés.