Un ancien élève d’origine tchétchène a poignardé plusieurs personnes dans l’enceinte du lycée Gambetta-Carnot. Il a été interpellé peu après, ainsi que son frère dont on ignore pour le moment s’il est mêlé à l’attaque, selon une source policière auprès de Quotidien Libre. Emmanuel Macron s’est rendu sur place. Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête.
Un homme armé d’un couteau a tué un enseignant et fait deux blessés vendredi 13 octobre dans un lycée à Arras, a-t’on auprès de la préfecture et de source policière. Un agent de sécurité est en urgence absolue et un enseignant est légèrement blessé, a précisé au Monde une source policière.
L’individu armé d’une arme blanche a pénétré dans l’enceinte du lycée Gambetta-Carnot à Arras (Pas-de-Calais) et y a poignardé plusieurs personnes. Sur plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on aperçoit plusieurs personnes tentant de maîtriser l’assaillant dans la cour de l’établissement, à l’aide d’une chaise utilisée en guise de bouclier. Déterminé, ce dernier assène coups de pied, de poing et de ce qui semble être une arme blanche. L’auteur des faits a été interpellé peu après les faits, ainsi que son frère dont on ignore pour le moment s’il est mêlé à l’attaque, selon une source policière au Monde.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé avoir ouvert une enquête pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Les investigations, aussi ouvertes pour tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste, ont été confiées à la sous-direction antiterroriste de la direction nationale de la police judiciaire (Sdat), service coordonnateur, à la direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), précise le Pnat.
« Une opération de police a eu lieu au lycée Gambetta à Arras. L’auteur des faits a été interpellé par la police », a précisé le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin sur X (anciennement Twitter). L’Elysée a annoncé qu’Emmanuel Macron se rendait sur place, tout comme le ministre de l’Éducation Gabriel Attal. La première ministre Elisabeth Borne a de son côté annulé un déplacement à Orléans devant les intercommunalités de France pour revenir à Paris, a précisé son entourage.
Ces faits ont lieu presque trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, un enseignant poignardé puis décapité le 16 octobre 2020 près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, une dizaine de jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d’expression.