L’été s’installe, mais le mois de juillet n’apporte pas que du soleil aux Français. Les nouvelles mesures économiques et énergétiques qui entrent en vigueur dès le 1er juillet 2024, oscillent entre améliorations et désagréments pour le quotidien des ménages. Décryptage des principales nouveautés qui impacteront notre quotidien.
On commence avec une nouvelle qui va faire grimper la température des foyers français : la hausse du prix du gaz. À partir de ce mois, le tarif du gaz augmentera de 11,7% par rapport à juin. Une envolée due à la révision des tarifs des réseaux de distribution et à la hausse des prix de gros du gaz naturel. En clair, la facture moyenne passera de 115,7 €/MWh à 129,2 €/MWh. Un coup dur pour le porte-monnaie des Français.
Si le terme « shrinkflation » vous semble nouveau, ses effets ne le sont pas. Il désigne la pratique de vendre moins pour le même prix, voire plus cher. Dès le 1er juillet, les grandes surfaces devront informer clairement les consommateurs lorsque la quantité d’un produit diminue alors que son prix augmente. Une mesure de transparence qui pourrait redonner du pouvoir aux consommateurs face à des pratiques parfois abusives.
Les moins de 21 ans se voient offrir une opportunité inédite avec le lancement du plan d’épargne avenir climat. Ce produit financier, disponible dès la naissance et plafonné à 22.950 euros, vise à orienter l’épargne des jeunes vers des projets de transition écologique. Les fonds seront bloqués jusqu’à la majorité, garantissant un investissement à long terme dans des initiatives vertes. Un petit pas pour l’épargne, un grand pas pour l’écologie ?
Pour ceux qui auraient commis des erreurs dans leur déclaration d’impôts, pas de panique. Le service de correction en ligne sur impots.gouv.fr ouvrira le 31 juillet, permettant aux contribuables de rectifier leurs déclarations jusqu’au 4 décembre. Une flexibilité bienvenue qui permet d’éviter les mauvaises surprises.
La réforme des zones de revitalisation rurale (ZRR) prend une nouvelle dimension avec « France Ruralités Revitalisation ». Ce dispositif, qui entre en vigueur le 1er juillet, vise à renforcer l’attractivité des zones rurales. Pas moins de 17.700 communes sont concernées, ainsi que 13 départements intégralement zonés. Une initiative qui ambitionne de redonner vie à nos campagnes.
Les employeurs de plus de 10 salariés verront le taux du versement mobilité, une contribution pour financer les transports en commun, révisé ce 1er juillet. Les taux varient selon les localités et sont ajustés deux fois par an. Cette contribution essentielle permet de soutenir le développement des infrastructures de transport, malgré son impact financier sur les entreprises.
Enfin, le diagnostic de performance énergétique (DPE) évolue pour les logements de moins de 40m². Dès ce mois-ci, le mode de calcul de l’étiquette énergie sera ajusté, permettant à certains de ces petits logements de sortir de la catégorie de « passoires énergétiques ». Une bonne nouvelle pour les propriétaires et locataires de ces surfaces réduites, qui bénéficieront ainsi d’une meilleure évaluation énergétique.