Les catastrophes naturelles ont causé 195 000 décès et des pertes économiques estimées à 560 milliards d’euros dans l’Union Européenne (UE) entre 1980 et 2021, selon l’Agence Européenne de l’Environnement (AEE).
L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) a révélé ce mercredi 14 juin que les « catastrophes climatiques ont tué 195 000 personnes en Europe depuis 1980 ». Les canicules ont causé la mort de plus de 159 000 personnes, loin devant les vagues de froid et sécheresses (plus de 15 000 victimes), les inondations (plus de 4 000) et les tempêtes ou glissements de terrain (près de 4 000).
En plus de 40 ans, ces évènements météorologiques et climatiques ont également coûté près de 560 milliards d’euros dans l’Union européenne, « dont seulement 170 milliards d’euros étaient assurés».
Si le développement urbain dans des zones vulnérables est un facteur important de l’augmentation des pertes humaines et économiques, l’AEE rappelle que les évènements météorologiques et climatiques extrêmes « sont devenus plus graves et plus fréquents au fil du temps, conséquence du changement climatique».
L’institution européenne va donc dans le même sens que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) qui alerte depuis plus de 30 ans sur le changement climatique et ses conséquences catastrophiques pour l’humain et la planète.
Une sécheresse à l’été pire qu’en 2022 ?
La publication de ces nouvelles données intervient alors que le même jour, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé que deux tiers des nappes phréatiques en France métropolitaine sont toujours sous les normales. Ces niveaux, encore plus inquiétant sur le couloir rhodanien et la côte méditerranéenne, renforcent les craintes d’une nouvelle sécheresse estivale comparable voire pire à celle de 2022.