La Prime de Noël est une aide exceptionnelle forfaitaire, dont le montant dépend de la composition du foyer. Elle est automatiquement payée par la CAF ou Pôle emploi pour aider les familles qui sont bénéficiaires de certains minima sociaux. Cette année, elle sera versée à partir du 15 décembre.
Un coup de main bienvenu pour près de 2,3 millions de ménages. Instaurée depuis 1998 et le gouvernement de Lionel Jospin, la prime de Noël vise à soutenir, durant les fêtes de fin d’année, les personnes et familles qui connaissent des difficultés financières.
Cette année, l’aide exceptionnelle, qui ne demande aucune démarche à effectuer, doit être versée à compter du vendredi 15 décembre 2023. Qui peut en profiter, comment la percevoir, quel montant, petit tour d’horizon des questions qui subsistent autour de cette prime de Noël tant attendue.
Pour qui et combien ?
La prime de Noël est avant tout un coup de pouce pour les plus démunis. Non imposable, elle est notamment réservée aux bénéficiaires de certains minima sociaux tels que l’allocation de solidarité spécifique (ASS), l’allocation équivalent retraite (AER) ou le revenu de solidarité active (RSA). Les allocataires doivent aussi être ayant droit au titre du mois de novembre 2023 ou décembre 2023. Petite précision, ceux qui entreront dans les critères d’attribution courant décembre 2023 recevront la prime en janvier 2024.
La prime est ensuite automatiquement envoyée par Pôle emploi, la CAF (Caisse d’allocations familiales) ou encore la MSA (Mutualité sociale agricole) en fonction de la situation des bénéficiaires. Pour les personnes qui touchent le RSA, c’est la CAF (ou la MSA) qui est exclusivement en charge du versement dont le montant, fixé par décret gouvernemental, varie en fonction de la composition du foyer.
La nouveauté de cette année
Pour les bénéficiaires de l’ASS ou de l’AER, Pôle-Emploi verse un montant fixe de 152,45 euros. Néanmoins, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a annoncé que cette année, « les personnes seules avec un ou plusieurs enfants bénéficient d’une majoration supplémentaire » à hauteur de 35 %. Cette demande de montant supplémentaire devra néanmoins être réclamée via les services de Pôle emploi.
Concrètement, une personne seule avec 1 enfant va percevoir, 205,81 euros, avec 2 enfants : 232,49 euros ; avec 3 enfants : 248,49 euros et avec 4 enfants : 269,84 euros. Pour toute famille monoparentale qui compte plus de quatre enfants, il faudra ensuite compter 21,34 euros par enfant supplémentaires.