L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a déposé une demande auprès de la justice New Yorkaise, afin de solliciter le report de son procès pénal prévu le 25 mars prochain. Ses avocats invoquent l’argument de son immunité pénale, un sujet qui sera débattu par la Cour suprême fédérale de Washington à partir du 25 avril.
Dans un document judiciaire rendu public le 7 mars par la Cour suprême de l’État de New York pour la juridiction de Manhattan, les avocats de Donald Trump affirment que le procès devrait être ajourné en attendant l’examen par la Cour suprême de l’immunité présidentielle du candidat.
En effet, la Cour suprême fédérale de Washington a fixé au 25 avril les débats des neuf juges suprêmes sur cette question, soulevant ainsi une problématique délicate à huit mois des élections présidentielles. Donald Trump, âgé de 77 ans, est actuellement confronté à quatre procédures pénales, cherchant à retarder les procès, idéalement après les élections du 5 novembre.
Le 25 mars, l’ancien président doit comparaître pour la première fois devant un tribunal pénal à New York, faisant face à des accusations de paiements à l’actrice porno Stormy Daniels. Le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, a engagé des poursuites pour 34 chefs de fraudes comptables, passibles d’une peine maximale de quatre ans de prison si Trump est reconnu coupable.
Malgré ces accusations, la perspective d’une peine de prison semble peu probable. La justice pourrait envisager une peine alternative, évitant ainsi une incarcération pour l’ancien président. Donald Trump, plaidant non coupable, est accusé d’avoir dissimulé des paiements de 130 000 dollars à Stormy Daniels peu avant l’élection présidentielle de novembre 2016, visant à étouffer des allégations d’une relation sexuelle présumée remontant à 2006.
Le milliardaire a réussi à repousser un autre procès pénal fédéral à Washington, initialement prévu pour le 4 mars, portant sur des accusations de « complot à l’encontre de l’État américain ». La procédure est actuellement suspendue.