L’élection présidentielle américaine de ce mardi 5 novembre 2024, s’annonce comme un moment de vérité. De l’autre côté de l’Atlantique, chaque citoyen occidental le sait. Le futur locataire de la Maison-Blanche influencera non seulement l’avenir des États-Unis, mais aussi l’équilibre géopolitique mondial. La posture de ce leader vis-à-vis des BRICS, de la guerre en Ukraine, et des conflits persistants au Moyen-Orient pourrait bien redéfinir les alliances stratégiques de notre époque.
Pour certains analystes, le moment est tellement important qu’ils n’hésitent pas à affirmer que « c’est l’avenir du monde tout entier qui dépend de ce scrutin ». Une élection qualifiée par beaucoup comme étant celle de toutes les perspectives, où les enjeux nationaux s’entrelacent avec les intérêts géopolitiques globaux. C’est un duel qui transcende les générations et les valeurs. Pour certains, un « clash » générationnel ; pour d’autres, un véritable choc des civilisations.
En Europe, les médias semblent donner Kamala Harris en légère avance. Une avance qui, selon les critiques, relève plus d’un biais médiatique que d’une analyse factuelle. Les médias américains, majoritairement sous influence démocrate, ajoutent une complexité supplémentaire à l’obtention de données objectives. Par ailleurs, sur le réseau social X, désormais propriété d’Elon Musk, les partisans de Donald Trump se disent marginalisés, qualifiant de « garbage » (ordures) les propos que leur a adressés Joe Biden.
Le retour de Donald Trump semble palpable au sein de l’establishment. Certains poids lourds du Parti républicain, comme l’ancien vice-président Dick Cheney et sa fille Liz, sont allés jusqu’à appeler à voter pour Kamala Harris. Mais pourquoi un tel appel ? Le « Deep State » serait-il si menacé par Donald Trump que ses membres et leurs alliés politico-médiatiques redoublent d’efforts pour l’empêcher de revenir au pouvoir ?
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— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) November 5, 2024
Dans cette élection polarisée, un outsider s’est pourtant fait entendre. Robert Kennedy Jr., activiste et fondateur de l’association « Children’s Health Defense ». L’avocat a rallié Donald Trump en 2023, avec des promesses alléchantes. Donald Trump aurait même envisagé de lui confier un rôle clé au ministère de la Justice, pour lutter contre les géants technologiques et pharmaceutiques, accusés de lobbying contraire aux intérêts des citoyens américains.
Le slogan « Make America Healthy Again » (MAHA) est devenu un cri de ralliement pour les partisans de Kennedy, qui souhaitent voir émerger un leadership plus intègre, au service du peuple. Mais, comme toujours, la question de la sincérité de ces promesses reste ouverte. Kennedy peut-il véritablement s’attaquer à des titans tels que Pfizer, ou bien s’agit-il d’un coup de communication savamment orchestré ?
Une lutte d’influence globale
Les observateurs s’interrogent aussi sur la réalité des divisions politiques internationales. Certains vont jusqu’à dire que, depuis 1945, les rivalités ne seraient qu’une façade, un écran de fumée masquant un agenda commun des élites mondialisées. Avec l’émergence des BRICS et la chute apparente de l’Occident, notamment sur les plans économique, institutionnel, et moral, cette théorie du leurre politique connaît un regain d’intérêt.
Trump : Le sauveur ?
Donald Trump demeure une figure polarisante. Beaucoup se rappellent son premier mandat, marqué par une croissance économique fulgurante et une hausse significative du pouvoir d’achat des ménages américains. Mais ses discours de campagne évoquent des promesses de justice radicales. Des arrestations de figures emblématiques liées aux scandales d’Epstein, comme Hillary Clinton, qui n’ont jamais été réalisées durant son premier mandat.
LIVE: President Trump in Grand Rapids, #Michigan
— Team Trump (Text TRUMP to 88022) (@TeamTrump) November 5, 2024
Text TRUMP to 88022 https://t.co/WosfSV3ezw
Le mystère demeure. Pourquoi Trump n’a-t-il pas pris ces mesures alors qu’il en avait les moyens légaux ? Quelles sont ces fameuses têtes de l’« État profond » qu’il promet de faire tomber ? Les spéculations ne manquent pas, de Bill Gates à certains membres de la couronne britannique. L’enjeu pourrait même dépasser le cadre national, touchant à des scandales de pédocriminalité de réseaux, un sujet qui mobilise et horrifie l’opinion publique.
Les célébrités sous pression
Dans cette ambiance électrique, la culture pop n’est pas en reste. P. Diddy, accusé d’avoir organisé des fêtes douteuses, est devenu un symbole de cette lutte d’influence. Des personnalités comme Jennifer Lopez, Beyoncé, et Taylor Swift se sont affichées avec Kamala Harris, dans ce qui ressemble à une tentative désespérée de protéger leurs intérêts.
Une nuit de tous les dangers
Alors que les projecteurs se braquent sur les États-Unis, les résultats officiels arriveront cette nuit pour les Européens. Antony Lacoudre, expert électoral, souligne que la bataille est bien plus tranchée que ne le suggèrent les médias. Mais qui, de Kamala Harris ou de Donald Trump, ou peut-être Kennedy, façonnera l’avenir du monde ? Cette question reste en suspens, dans l’attente d’une réponse qui pourrait redéfinir l’ordre mondial.
La planète entière retient son souffle.