Depuis le début de l’année 2023, plus de 1.000 personnes sont mortes de la dengue au Bangladesh, selon les chiffres officiels. Il s’agit de la pire épidémie de cette maladie, transmise par les moustiques, jamais enregistrée dans le pays.
Une épidémie meurtrière. Les autorités du Bangladesh ont annoncé que plus de 1.000 personnes avaient perdu la vie des suites d’une infection à la dengue, une maladie transmise par les moustiques.
Les chiffres de la direction générale des services de Santé publiés dimanche soir indiquent que 1.006 personnes sont décédées sur plus de 200.000 cas confirmés.
Selon l’ancien directeur des services de Santé, Be-Nazir Ahmed, le nombre de décès enregistrés depuis le début de l’année est supérieur à celui de toutes les années précédentes combinées depuis 2000, année où le Bangladesh a enregistré sa première épidémie de dengue.
Le système de santé du Bangladesh sous tension
«Il s’agit d’un événement sanitaire de grande ampleur, tant au Bangladesh que dans le monde», a estimé Be-Nazir Ahmed.
«L’épidémie met une pression énorme sur le système de santé» du pays, avait déclaré le chef de l’Organisation Mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le mois dernier lors d’une conférence de presse en ligne. La dengue est une maladie endémique des zones tropicales qui provoque de fortes fièvres, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs musculaires et, dans les cas les plus graves, des saignements pouvant entraîner la mort.
La dengue et d’autres maladies causées par des virus transmis par les moustiques se propagent plus rapidement et davantage en raison du changement climatique, a prévenu l’OMS.