Lors d’une visite à la maison France Services de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, le Premier ministre Gabriel Attal a déclaré sa volonté de mettre en avant l’intelligence artificielle (IA) développée en France pour améliorer les services aux citoyens et aux fonctionnaires. Cette annonce s’accompagne de la création prévue de 300 maisons France Services supplémentaires d’ici à 2026.
Gabriel Attal a affirmé :
Osons mettre l’IA au service des Français. Débureaucratisons l’administration et simplifions les quotidiens.
Il a ainsi exposé un plan visant à intégrer des technologies telles que l’IA générative au sein des services publics français. À titre d’exemple, il a mentionné l’utilisation d’une IA 100% française appelée Albert, conçue par la direction interministérielle du numérique (Dinum), qui sera déployée par l’administration fiscale pour rédiger des réponses aux 16 millions de demandes annuelles en ligne.
Le Premier ministre a tenu à souligner que malgré cette automatisation croissante, les agents publics restent indispensables :
L’IA ne remplacera pas les agents publics. L’IA et la présence humaine sont hautement compatibles et vont même pouvoir se renforcer : à l’IA les tâches rébarbatives, et aux agents publics le lien avec nos concitoyens.
Outre l’assistance administrative, l’IA sera également utilisée pour des tâches variées telles que la pré-instruction de projets environnementaux, la retranscription d’audiences judiciaires, la détection des feux de forêts, ou encore la gestion des ressources humaines des fonctionnaires.
Gabriel Attal a également annoncé des mesures visant à rendre les démarches administratives plus accessibles, notamment à travers un audit pour simplifier le langage administratif et rendre les contenus en ligne plus compréhensibles. De plus, il a confirmé l’extension de la procuration de vote en ligne à d’autres scrutins, ainsi que l’ouverture de nouveaux espaces France Services dans 300 villes moyennes d’ici 2026.
Enfin, le Premier ministre a annoncé une mesure visant à soulager les collectivités territoriales en mettant fin à l’obligation de vidanger annuellement les piscines municipales, ce qui devrait permettre des économies significatives.
Bien que Matignon n’ait pas chiffré les économies attendues de ces engagements, ces annonces marquent une volonté gouvernementale de moderniser et de simplifier les services publics français grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle et à une approche plus pragmatique de l’administration.
