Ces dernières semaines, une série d’agressions violentes visant des adolescents devant leurs établissements scolaires a semé l’émoi en France. Vendredi dernier, un tragique dénouement est survenu lorsque Shemseddine, un collégien de 15 ans, est mort des suites de ses blessures. Face à cette montée alarmante de la violence juvénile, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a promis des mesures « extrêmement fortes » pour instaurer un « sursaut » dans la société.
Lors d’une séance à l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a déclaré :
Nous avons beaucoup renforcé les moyens et nous allons continuer à le faire. Nous allons présenter des mesures dans les prochaines semaines extrêmement claires, extrêmement fortes.
Le Premier ministre a souligné la nécessité d’une action généralisée pour rétablir l’ordre et la sécurité dans tous les espaces de la société, que ce soit dans la rue, dans les classes ou au sein des familles.
S’exprimant spécifiquement sur les récentes violences entre jeunes, Gabriel Attal a martelé qu’il n’y aurait jamais de justification à de telles agressions. Il a insisté sur le respect de l’autorité et de la diversité des convictions religieuses, affirmant que la société avait besoin d’un « sursaut » pour inverser cette tendance inquiétante.
La réponse de Gabriel Attal intervient suite à une question de Marine Le Pen, chef de file des députés du Rassemblement national, concernant les actions concrètes du gouvernement face à ces événements tragiques. Gabriel Attal a évoqué la possibilité de renforcer les sanctions à l’école pour lutter contre la violence dès un jeune âge, réaffirmant une politique de responsabilité individuelle :
Tu casses tu répares, tu salis tu nettoies, tu défies l’autorité on t’apprend à la respecter.
Ces annonces interviennent au lendemain des funérailles de Shemseddine, qui ont eu lieu dans la plus stricte intimité à la mosquée de Savigny-sur-Orge (Essonne). Quatre suspects ont été mis en examen pour son assassinat, survenu après une altercation liée à la sœur de deux d’entre eux.
Parallèlement, la société française a été secouée par d’autres cas de violence juvénile, notamment le décès de Shanon, une adolescente de 13 ans, trois semaines après avoir été violée, ainsi que l’agression de Samara, une autre adolescente de 13 ans, devant son collège à Montpellier.