De nombreux changements s’appliquent au 1er juillet 2023 avec, notamment, la suppression du tarif réglementé du gaz et la fin du bouclier tarifaire.
Comme à chaque début de mois, plusieurs éléments changent. Au 1er juillet 2023, le lot de changements va comprendre notamment la suppression du tarif réglementé, la fin du bouclier tarifaire sur le gaz, la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires ou encore le changement sur les bulletins de salaire… Voici les principales nouveautés qui vont intervenir.
Suppression du tarif réglementé de vente du gaz – Le tarif réglementé de vente de gaz (TRVG) a commencé à disparaître en 2019 en application de la réglementation européenne sur la concurrence, mais il restait au 31 mars, sur 11 millions d’abonnés, quelque 2,5 millions de clients résidentiels encore titulaires de ce contrat, l’essentiel chez le fournisseur historique Engie.
Pour ces abonnés, le TRVG s’arrête le 30 juin. Les consommateurs concernés auront toujours accès au gaz : ils basculent par défaut, dès ce 1er juillet, sur l’offre Passerelle d’Engie s’ils n’ont pas choisi une autre offre auparavant, chez Engie ou un concurrent. Le bouclier tarifaire du gaz, qui limitait la hausse des prix à 15 %, doit disparaître, lui aussi, le 1er juillet.
Un « montant net social » sur les bulletins de salaire – À partir de ce 1er juillet, les bulletins de paie devront comporter une nouvelle mention, le « montant net social ». Il correspond aux ressources que les usagers doivent déclarer pour évaluer leurs droits à certaines prestations sociales. Cette réforme « permettra de simplifier les démarches des allocataires, qui devaient jusqu’à présent calculer eux-mêmes le revenu net à déclarer », selon le gouvernement. « Elle réduira les risques d’erreur dans les déclarations de ressources et donc les indus ou les rappels de prestations, sources d’insécurité financière pour les allocataires », soutient l’exécutif.
Fonction publique : le point d’indice revalorisé – Le point d’indice dans la fonction publique sera revalorisé de 1,5 % au 1er juillet, a annoncé lundi la CGT, premier syndicat du secteur public, rapportant une annonce faite aux syndicats par le ministre de la Fonction et de la Tansformation publiques, Stanislas Guerini. La CGT dénonce une mesure « largement insuffisante », même si elle est complétée par une prime dite de « pouvoir d’achat » comprise entre 300 et 800 euros mais qui ne « concernerait qu’une partie des salariés », selon l’organisation syndicale.
Les allocations chômage revalorisées – Les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 1,9 % le 1er juillet pour 2,1 millions d’allocataires, a annoncé l’Unedic mardi dans un communiqué, au grand dam des syndicats qui demandaient une revalorisation équivalente à l’inflation. La décision a été prise lors d’un conseil d’administration du régime d’assurance chômage, géré paritairement par les organisations syndicales et patronales. Elle fait suite à une revalorisation exceptionnelle de 1,9 % au 1er avril, mais cela reste nettement en deçà de l’inflation, de 5,1 % sur un an en mai.