Lors de son passage remarqué à la matinale de RMC Info, la ministre chargée de l’Égalité et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a pris position sur un sujet brûlant : la gestation pour autrui (GPA). Son intervention intervient dans un contexte où le débat a été ravivé par le tweet controversé de Marion Maréchal, membre de Reconquête!, concernant la paternité de Simon Porte Jacquemus et de son mari.
L’interdiction de la GPA en France reste une ligne clairement définie par le gouvernement, comme l’a souligné la ministre Aurore Bergé lors de son entretien avec Apolline de Malherbe :
Il y a la position du président de la République, qui dit très clairement que ni aujourd’hui, ni demain, ni après-demain, lui président, nous dans ce gouvernement, et avec cette majorité, cette question ne serait ouverte
a affirmé la ministre avec fermeté.
Aurore Bergé s’est également déclarée « farouchement opposée » à la GPA, soulignant que la grossesse ne peut être régie par un simple contrat. Pour elle, autoriser la GPA représenterait une nouvelle pression sur les femmes, une pression que la société ne devrait pas leur imposer. Elle a également mis en avant le risque de jugements sur la parentalité en fonction de l’orientation sexuelle, condamnant ainsi toute forme de discrimination.
Les propos de la ministre interviennent dans un contexte où le débat sur la GPA est vif, notamment en raison des réactions suscitées par les déclarations de Marion Maréchal. Cette dernière avait été accusée d’homophobie après avoir commenté publiquement la situation de Simon Porte Jacquemus et de son conjoint. Dans une atmosphère où les positions sont tranchées, les déclarations d’Aurore Bergé rappellent la position ferme du gouvernement sur cette question sociétale complexe.