Ce vendredi soir, à partir de 19h30, la Seine s’illuminera pour accueillir la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’enthousiasme est palpable parmi la délégation tricolore qui se prépare à vivre ce moment exceptionnel sur les péniches naviguant le long du célèbre fleuve de Paris.
Les détails de la cérémonie restent en grande partie secrets, mais quelques informations ont été révélées, notamment concernant les animations musicales et les monuments parisiens qui seront mis à l’honneur. Pour certains athlètes, comme l’escrimeuse Cécilia Berder, le choix est fait de garder la surprise intacte. « J’essaie de ne rien regarder. Je me suis coupée de tout donc, avoir des yeux d’enfants, ce sera vraiment évident et je vais avoir des surprises parce que je n’ai rien regardé », a-t-elle confié.
Le concept innovant de cette cérémonie sur des péniches enchante les athlètes. Le boxeur Sofiane Oumiha s’enthousiasme à l’idée de ce défilé inédit. « On sort complètement de l’ordinaire. D’habitude, c’est dans un stade, là on sera sur le bateau, donc on sera serré », explique-t-il, tout en se rappelant ses souvenirs de Rio 2016 avec un sourire.
La gymnaste Marine Boyer, tout comme ses camarades, attend ce moment avec impatience. « J’ai hâte de découvrir. Je vais poser mon téléphone et je vais vraiment apprécier le moment. On est à Paris, à la maison, ça va être incroyable. On sait qu’il y aura du spectacle », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de cette cérémonie pour la motivation des athlètes.
Les athlètes de la délégation française, dont le volleyeur Earvin Ngapeth, sont unanimes : ce sera un moment unique. « Je pense que ça va être incroyable. Personne ne sait trop à quoi s’attendre, on en discute un peu entre nous. Mais ça va être un moment unique dans une vie, c’est clair », a-t-il confié.
Cependant, tous les athlètes ne pourront pas être présents. La joueuse de tennis Caroline Garcia, qui commence son tournoi dès ce week-end, a choisi de ne pas participer à la cérémonie pour éviter une fatigue excessive. « Ça nous fait partir à midi et rentrer à minuit, donc dans mon cas, ça me fait un peu trop de fatigue. Forcément, ce serait quelque chose de très spécial, mais j’ai pas envie de le regretter », a-t-elle expliqué.
L’identité du dernier porteur de la flamme olympique reste un mystère soigneusement gardé par les organisateurs, ajoutant une touche supplémentaire de suspense à cet événement déjà très attendu.
Ce vendredi soir, les regards du monde entier seront tournés vers la Seine, où Paris sera à la hauteur de l’histoire.
Plus d’informations ici