Dimanche dernier, la ville de Chauk en Birmanie, a enregistré une température impressionnante de 48,2°C, selon les données fournies par l’institut national de météo. Ce chiffre marque un pic historique depuis 56 ans de relevés météorologiques.
Cette vague de chaleur extrême, qui s’étend sur plusieurs jours, a eu un impact significatif sur l’Asie du Sud et du Sud-Est, forçant des millions de personnes à rester chez elles afin de protéger leur santé.
Des températures bien au-dessus des normales d’avril ont été observées à travers le pays.
À Chauk, où le mercure a atteint des sommets, un résident a témoigné de l’ampleur de la chaleur en déclarant :
Il faisait tellement chaud ici. Nous sommes tous restés à la maison. On ne peut rien faire quand c’est comme ça.
Dans d’autres régions de Birmanie, les températures ont également été exceptionnellement élevées. À Mandalay, la deuxième ville du pays, le thermomètre a grimpé jusqu’à 44°C, tandis qu’à Rangoun, la capitale économique, a atteint 40°C. Ces valeurs dépassent de 3 à 4 degrés Celsius les moyennes habituelles enregistrées.
Cette situation alarmante s’inscrit dans un contexte plus large de réchauffement climatique, un phénomène observé à l’échelle mondiale mais qui semble particulièrement prononcé en Asie. En effet, selon l’Organisation météorologique mondiale, de nombreux pays du continent ont enregistré l’année 2023 comme étant la plus chaude jamais enregistrée.
Le réchauffement climatique, alimenté par les émissions de gaz à effet de serre résultant de l’activité humaine, aggrave l’intensité, la durée et la fréquence des canicules.