Attendue initialement pour mardi, la deuxième vague de remaniement ministériel dans le gouvernement Attal se fait toujours attendre. Les spéculations vont bon train quant à la composition de cette nouvelle équipe, avec une quinzaine de nouveaux ministres délégués et secrétaires d’État prévus.
La prudence et la délibération semblent être de mise pour Emmanuel Macron, qui tergiverse, consulte et pèse le pour et le contre avant de finaliser ses choix. L’objectif principal de ce remaniement est de trouver un équilibre, aussi bien politique que géographique et en termes de parité. Il est indispensable pour le chef de l’État de nommer des membres issus des différentes composantes de la majorité.
Cependant, cette quête d’équilibre s’avère être un défi de taille pour le président de la République, en particulier en ce qui concerne le remplacement éventuel d’Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation. La récente relaxe de François Bayrou par la justice ajoute une nouvelle dimension à cette réflexion. Selon un conseiller de l’Élysée, « sa relaxe change tout ».
Le maire de Pau est ainsi envisagé comme un possible successeur aux Armées si Sébastien Lecornu prenait la tête du ministère de l’Éducation.
Dans le cadre de ce remaniement, d’autres personnalités politiques sont également pressenties pour des postes clés. Le député Renaissance Guillaume Kasbarian est ainsi cité comme candidat potentiel au ministère du Logement, tandis que l’arrivée d’une nouvelle figure de la droite n’est pas exclue. Après Rachida Dati, la sénatrice LR Agnès Evren pourrait également faire son entrée au sein du gouvernement.