Un nouveau jouet bureaucratique vient de faire son apparition au Quai d’Orsay : la Direction Générale de la Mondialisation. Des actes signés sans passer par des ministres, une armée de technocrates surpuissants, des décisions aux accents d’ingérence globale… Mais qui a besoin de souveraineté quand on peut fondre en douceur dans le moule de l’Empire Global ?
Dormez, Français ! Pendant que vous regardez le spectacle des débats politiques à la télévision, une administration sans visage prend tranquillement les commandes. Depuis septembre 2024, une certaine Direction Générale de la Mondialisation a été mise en place au Quai d’Orsay. Pas besoin d’en savoir beaucoup plus pour se rendre compte que l’on avance gaiement vers un État fédéral européen déguisé en projet pour le bien de tous. Et ne comptez pas sur les députés ou ministres pour y mettre leur nez. Ces décisions se prennent loin de leurs petites préoccupations.
La première fonction de ce nouveau « machin » (comme aurait dit De Gaulle) ? Signer des décisions à la chaîne, et surtout sans passer par la case ministérielle. Un certain Rami Abi Akl, ingénieur en chef des mines, est désormais habilité à signer des actes dans le domaine du numérique et de l’intelligence artificielle. En d’autres termes, la France peut déléguer tout ce qui touche aux technologies stratégiques – de la cybersécurité aux flux de données – à un petit groupe de technocrates bien placés.
L’élite technocratique n’est pas née de nulle part. Elle a été façonnée, formatée même, par des programmes comme le Young Global Leaders, concocté par le grand manitou de Davos, Klaus Schwab. Ces dirigeants modernes, formés pour penser global(ement), voient les États comme des grains de poussière sur la route de leur vision de progrès. Leur mission ? Nous dissoudre dans une gouvernance globale anglo-saxonne, uniformisée, avec le sourire corporate en prime. Leurs outils ? Des signatures, des arrêtés, des délégations – toutes ces petites choses discrètes qui, misent bout à bout, défont la démocratie morceau par morceau.
Technocrates un jour, technocrates toujours
La Direction Générale de la Mondialisation ne sort pas de nulle part. Elle fait écho à des entités similaires en Belgique, en Italie, et même en Suède. Tous ces pays d’Europe occidentale se dotent de structures bureaucratiques dédiées au globalisme, où la souveraineté nationale devient une notion gênante. Derrière des sigles et des titres à rallonge se cache une réalité toute simple les États d’Europe sont progressivement avalés par une machine administrative sans visage, qui se fout bien de vos bulletins de vote et de vos débats politiques.
Si le Parlement européen donne l’illusion de la démocratie, Bruxelles reste avant tout un terrain de jeu pour les commissaires européens, ces technocrates à vie qui brassent des milliards et fixent des normes. À leur tête, Ursula von der Leyen, incarnation presque trop parfaite de cette Europe bureaucratique et illégitime. On ne débat pas, on décrète. On ne propose pas, on impose. La réalité d’une Europe fédérale qui avance masquée.
Les ministres ? Des figurants
À ce stade, soyons honnêtes, les ministres nationaux ne sont que des « CDD » de luxe, grassement payés pour donner l’illusion du pouvoir, mais sans prise réelle sur les décisions. Ils gèrent les relations publiques pendant que les vrais décideurs signent les textes en coulisse. Les médias, quant à eux, servent de décors au spectacle. Les partis politiques, eux, alimentent le théâtre avec des querelles sans fin, détournant l’attention des réformes décidées en amont.
État fédéral ou théâtre d’ombres ?
La conclusion paraît évidente. Nous ne sommes plus gouvernés, nous sommes administrés. D’un point de vue cynique, c’est presque rassurant. À quoi bon s’indigner face à une machine bien huilée, dirigée par des bureaucrates qui, eux, n’ont même pas à se présenter devant les électeurs ? Pour ceux qui veulent encore croire au mythe de la souveraineté, il est grand temps de se réveiller. On peut rester dans ce grand rêve collectif ou reconnaître que, peu à peu, nos pays deviennent de simples rouages dans une gigantesque machinerie globale.
Bref, dormez tranquilles, braves gens. L’oligarchie veille.