Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les autorités théocratiques iraniennes ont toujours attribué à ce dernier la responsabilité de l’attaque meurtrière. Cependant, l’assaut israélien contre une base du régime iranien en Syrie a révélé des liens plus profonds entre l’Iran et les groupes militants dans la région.
L’attaque israélienne, ayant entraîné la mort de sept commandants et membres du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) au consulat iranien en Syrie, a conduit à une réaction curieuse d’une faction du gouvernement iranien dirigée par Haddad Adel, proche allié du Guide Suprême Ali Khamenei. Cette faction a rendu hommage au commandant défunt du CGRI, Mohammad Reza Zahedi, soulignant son rôle dans la conception et la réalisation de l’Opération Tempête Al-Aqsa, ce qui révèle une implication directe de l’Iran dans les actions du Hamas.
Les réseaux de tunnels et les installations de production de drones, dépassant en sophistication et en portée les capacités du Hamas, ne peuvent être l’œuvre que du régime iranien. La Syrie, en qualité de centre opérationnel de l’Iran dans la région, a servi de plaque tournante pour la coordination des activités du Hamas et du jihad Islamique, comme en témoignent les récentes visites de hauts responsables de ces groupes à Téhéran.
Malgré cela, le régime iranien, par le biais de son ministère des Affaires étrangères, a choisi de ne pas riposter vigoureusement à l’offensive israélienne, craignant une escalade du conflit. Cependant, Ali Khamenei a exprimé son désir de voir le conflit se poursuivre, utilisant la question palestinienne comme moyen de détourner l’attention de chacun et des problèmes économiques qui affaiblissent son régime.
Depuis son avènement, il y a cinquante ans, le régime iranien s’est comporté comme une tumeur maligne, utilisant le terrorisme et les conflits pour consolider son pouvoir et étouffer toute opposition interne. Mais, les récentes crises économiques et les soulèvements populaires ont mis à nu la fragilité du régime, avec des signes croissants de résistance à l’intérieur de l’Iran.
Le soulèvement de 2022, qui a duré plusieurs mois, a marqué le début de la fin de l’institution. Malgré la répression brutale, le peuple continue de se mobiliser contre les institutions, avec des milliers d’unités de résistance à travers le pays, prêtes à les renverser.
Dans ce contexte, la paix dans la région et dans le monde dépend de la nécessité d’une action décisive contre le régime iranien. Sans cela, les discours de paix ne sont que des paroles vides.