Dans une tentative de désamorçage des tensions persistantes dans la bande de Gaza, le Hamas a déclaré être prêt à une trêve de six semaines, assortie d’un échange d’otages contre des prisonniers palestiniens.
Selon nos sources, jusqu’à 42 otages israéliens – femmes, enfants, personnes âgées et malades – détenus à Gaza pourraient être libérés en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens. Cette proposition marque un changement significatif dans la position du Hamas, qui jusqu’à présent exigeait des conditions plus strictes pour tout accord de trêve.
Les négociations entre les deux parties restent délicates, avec des détails à finaliser concernant le nombre exact de prisonniers à échanger et les modalités de la trêve. Toutefois, cette « offre » représente un pas en avant vers la désescalade du conflit qui a déjà fait des milliers de victimes civiles.
Outre l’échange d’otages et de prisonniers, le Hamas a également formulé d’autres demandes, notamment le retrait de l’armée israélienne des zones peuplées de Gaza, le retour des déplacés palestiniens sans restrictions, et un accès accru à l’aide humanitaire pour la population civile.
Cependant, les pourparlers restent en suspens alors que les deux parties tentent de trouver un terrain d’entente. Israël n’a pas encore officiellement répondu à l’offre du Hamas, mais des discussions internes sont en cours pour déterminer la position du gouvernement israélien.
Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar ont été impliqués en qualité de médiateurs dans les pourparlers de trêve, mais jusqu’à présent, aucun accord définitif n’a été conclu. L’incertitude persistante quant à la résolution pacifique du conflit souligne les défis complexes auxquels sont confrontés les efforts de médiation internationale.
Pendant ce temps, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a promis de poursuivre la guerre jusqu’à l’élimination complète du Hamas. Il a également évoqué la possibilité d’une offensive future contre la ville de Rafah, près de la frontière avec l’Égypte, où des milliers de Palestiniens sont actuellement réfugiés.