Le bilan de l’offensive du Hamas contre Israël est passé à 1.200 morts du côté israélien. Des exactions mises en scène et filmées par les terroristes palestiniens qui publient ensuite les images sur Internet. Ils se servent aussi des téléphones des victimes pour partager sur leurs propres réseaux sociaux les vidéos de leur assassinat ou de leur enlèvement.
Le bilan de l’attaque du Hamas contre Israël est passé à 1.200 morts du côté israélien, a déclaré mercredi matin le porte-parole de l’armée israélienne, contre plus de 1.000 annoncés jusque-là. Plus de 2.700 personnes ont été blessées et environ 150 personnes ont été prises en otage.
Face à la riposte d’Israël, le Hamas a menacé lundi soir d’exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes sur la bande de Gaza. Preuve que la menace est sérieuse, les hommes du mouvement palestinien utilisent les téléphones portables de leurs victimes pour publier sur leurs propres réseaux sociaux des vidéos de leur assassinat ou enlèvement. Un moyen de mettre directement la pression sur l’entourage de ces otages et, évidemment, sur Israël.
Des appels passés avec les téléphones des victimes
La méthode est infiniment cruelle. Plusieurs familles d’otages disent avoir reçu des appels de membres du Hamas leur annonçant le meurtre de leur proche. Des appels passés avec les téléphones portables des victimes.
Des vidéos d’assassinat ou d’enlèvement publiées sur les réseaux sociaux
Pire encore, les terroristes ont filmé l’exécution d’une vieille dame avant de la diffuser sur son propre compte Facebook. Sa petite fille est tombée sur la vidéo sans savoir que sa grand-mère avait été tuée. Un choc indescriptible qu’elle a raconté à la télévision israélienne. « Ma tante a appelé ma mère et lui a dit ‘ouvre Facebook’. Je l’ai ouvert sur mon téléphone et j’ai vu la pire atrocité imaginable. Ma grand-mère était sur le sol de sa maison, morte, assassinée par le Hamas. C’est comme ça que j’ai appris sa mort », témoigne-t-elle en pleurs.
Un père de famille dit aussi avoir appris le kidnapping de sa femme et de ses deux petites filles en voyant une vidéo postée sur les réseaux sociaux par le Hamas.