Le prix Goncourt 2023 a été décerné à Jean-Baptiste Andrea pour son roman «Veiller sur elle», paru aux éditions de L’Iconoclaste.
On connaît enfin le vainqueur du prix Goncourt 2023. La plus prestigieuse des récompenses littéraires du monde francophone a été attribuée ce mardi à l’écrivain Jean-Baptiste Andrea pour «Veiller sur elle», publié aux éditions de L’Iconoclaste. Déjà récompensée par le prix Fnac, le romancier de 52 ans a été élu au 14e tour.
Dans ce livre, Jean-Baptiste Andrea se reconnecte avec ses racines italiennes. L’auteur, qui puise son inspiration dans la peinture, la musique, et la sculpture, met en scène Michelangelo, dit Mimo, et Viola, deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer.
Une histoire d’amour et d’amitié
Ce roman raconte leur histoire d’amour et d’amitié. Celle d’un jeune garçon atteint d’une forme de nanisme, né pauvre, qui se retrouve apprenti dans l’atelier de sculpture d’un oncle alcoolique, et d’une jeune fille héritière d’une famille puissante et prestigieuse.
Liés par une attraction indéfectible, dès le premier regard, ils se jurent de toujours rester ensemble, jusqu’au jour où l’Italie bascule dans le fascisme. Comme le veut la tradition, Jean-Baptiste Andrea a ainsi reçu un chèque de 10 euros, une dotation symbolique car le Goncourt fait énormément vendre en France et les traductions à l’étranger deviennent assurées.
Pour mémoire, l’auteur succède ainsi à Brigitte Giraud «Vivre vite» (éd. Flammarion), dans lequel l’écrivaine tente de comprendre ce qui a conduit à l’accident de moto qui a coûté la vie à son mari, Claude, le 22 juin 1999 à Lyon.
Le Renaudot à Ann Scott
Le prix Renaudot a quant à lui été attribué dans la foulée de l’annonce du Goncourt à Ann Scott pour son roman «Les insolents» (éd. Calmann-Lévy). L’ouvrage suit Alex, une compositrice de musique de films qui décide de quitter Paris pour réaliser son rêve : vivre ailleurs et seule. Agée de 45 ans et installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer.
Ce livre offre «une subtile réflexion sur nos rêves déçus, la solitude et l’absurdité de notre société contemporaine», souligne la maison d’édition.