À partir de ce jeudi 1er février 2024, les Français doivent faire face à une série d’augmentations tarifaires touchant divers secteurs de leur vie quotidienne. Les principales hausses concernent les péages autoroutiers, l’électricité et certaines modifications dans le domaine financier.
Hausse des péages autoroutiers limitée à 3%
Les tarifs des péages autoroutiers connaîtront une augmentation annuelle d’environ 3%. Cette hausse modérée vise à atténuer l’impact sur les automobilistes. La Sanef dans le nord de la France prévoit une augmentation de 2,79%, la SAPN de 3,08%, les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) de 3,02% et les Area de 3,04%. Vinci Autoroutes, le principal concessionnaire, a annoncé une hausse moyenne de 2,7%, respectant ainsi la promesse de ne pas dépasser les 3%, faite par le ministre des transports en novembre dernier.
Augmentation des prix de l’électricité de près de 10%
Les foyers français verront également une hausse significative de leurs factures d’électricité, avec une augmentation d’un peu moins de 10%. Cette augmentation touchera particulièrement ceux restés au « tarif bleu » et ceux ayant une offre de marché indexée sur le tarif réglementé de vente. Les contrats au tarif de base subiront une hausse de 8,6%, tandis que ceux sur le mécanisme heures pleines/heures creuses connaîtront une augmentation de 9,8%. Les abonnés à l’option « effacement jour de pointe » (EJP) feront face à la plus lourde augmentation, avec une hausse de 10,1%. Cette hausse est attribuée à la remontée de la taxe intérieure de consommation finale de l’électricité (TICFE), passant de 1€/MWh à 21€/MWh à partir de février.
Stabilité du taux du livret A, baisse du taux du LEP
Malgré ces augmentations, le taux du livret A restera inchangé à 3% au 1er février. En revanche, le taux du livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux plus modestes, sera réduit de 6% à 5%. Cette décision, justifiée par le ministre de l’économie Bruno Le Maire, est basée sur la baisse de l’inflation. L’Insee rapporte une hausse de 4,9% des prix à la consommation en moyenne annuelle, mais espère une baisse à 2,6% à partir du milieu de l’année.
Changement dans le calcul des prestations sociales
Une modification importante concerne le calcul des prestations sociales, avec le revenu net social devenant le critère pris en compte par la Caisse d’allocations familiales (CAF) pour déterminer les droits à la prime d’activité et au RSA. Le montant net social représente l’ensemble des revenus après déduction des cotisations et contributions sociales.