Jour pour jour, quatre mois après l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier, Emmanuel Macron a présidé une cérémonie de devoir national aux Invalides, rendant ainsi hommage aux 42 ressortissants français qui ont perdu la vie dans cette attaque.
Cette cérémonie sobre, empli d’émotion a réuni 55 familles de victimes, certaines d’entre elles venant spécialement d’Israël pour rappeler la situation des otages toujours détenus par les terroristes. La douleur de ces familles a été particulièrement soulignée par le président de la République, qui a qualifié l’attaque du Hamas de « plus grand massacre antisémite de notre siècle ».
Il a également réaffirmé l’engagement de la France dans la lutte pour la libération des trois Français présumés otages du mouvement terroriste palestinien.
Cependant, la présence des députés de la France insoumise a suscité de fortes réactions. Certains membres des familles de victimes se sont montrés en colère, considérant cette participation comme une offense en raison du refus du parti d’extrême gauche de qualifier le Hamas d’organisation terroriste.
« J’ai dit à Manuel Bompard (LFI) que s’ils avaient un tout petit peu de dignité ils ne seraient pas venus. Ils n’en ont aucune, c’est la triste réalité » @Meyer_Habib, député LR sur l’hommage aux victimes françaises du Hamas aux Invalides #PascalPraudEtVous #Europe1 pic.twitter.com/9qwwVI62VP
— Europe 1 (@Europe1) February 7, 2024
Marseille confirme le versement de 80 000 euros à l’UNRWA, malgré des controverses
Le maire non élu de Marseille, Benoît Payan, avait suscité la controverse en suspendant la décision du conseil municipal du 15 décembre de verser 80 000 euros à l’agence onusienne chargée d’aider les civils à Gaza. Cette décision faisait suite aux licenciements annoncés par l’UNRWA le 26 janvier dernier, impliquant plusieurs de ses membres accusés par Israël d’avoir participé au massacre du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas.
Malgré les inquiétudes entourant l’agence, l’édile de la seconde ville de France a décidé finalement de maintenir le versement, affirmant suivre la position de l’État français, qui n’a pas suspendu son soutien à l’UNRWA. L’opposition municipale a critiqué vivement cette décision, qui cache les relents d’un électoralisme rampant.
J'avais mis en garde le Maire de Marseille sur le versement d'une subvention municipale à l'#UNRWA dont certains membres seraient avec les terroristes du #Hamas. .@BenoitPayan s'entête sur ce sujet qui mérite la plus grande prudence. Pourquoi ne pas attendre l'enquête de l'ONU ? https://t.co/e4ssLD5Fj8
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) February 6, 2024
En effet, depuis de nombreux mois, le mouvement politique local « Printemps Marseillais » fait face à des difficultés pour regagner la confiance de la population en prévision des élections de 2026. Malgré ses efforts pour redorer son image et présenter une vision convaincante pour l’avenir de la ville, les Marseillais semblent sceptiques quant à la capacité du mouvement et de Benoît Payan à répondre à leurs attentes.