Emmanuel Macron avait promis de faire de la France une start-up nation, de moderniser le pays, de redonner foi en l’avenir. Sept ans plus tard, il ne reste qu’un champ de ruines politiques, sociales et économiques. Derrière le vernis du « progressisme » et les envolées lyriques de ses discours, le bilan est sans appel ; un pays divisé, endetté et désabusé.
La gestion économique d’Emmanuel Macron tient en un chiffre : 3 000 milliards d’euros de dette. Depuis son arrivée à l’Élysée, la dette publique a explosé, franchissant allègrement la barre des 112 % du PIB. Cela pour un État obèse incapable d’assurer ses fonctions régaliennes ; des hôpitaux à bout de souffle, des écoles délabrées et une justice engorgée, en vue d’être asservie. L’argent coule à flots, mais il disparaît dans des projets incohérents et des politiques de court terme avec des primes et des chèques distribués à la va-vite pour éteindre des incendies sociaux qu’il a lui-même allumés.
Et pendant ce temps, les classes moyennes trinquent. Taxes, impôts, prix de l’énergie en hausse… Les Français n’en peuvent plus, mais le président de la République continue à jouer les gestionnaires éclairés, en oubliant une chose essentielle. Il n’y a pas de progrès dans la pauvreté.
Sous Emmanuel Macron, la désindustrialisation s’est poursuivie à un rythme alarmant. Plutôt que de défendre les intérêts stratégiques du pays, il a laissé partir des fleurons industriels. On se souvient de la vente d’Alstom aux Américains, de la chute de Photonis, et du démantèlement progressif de la filière nucléaire. Les emplois ? Sacrifiés sur l’autel de la compétitivité mondiale. La souveraineté ? Échangée contre des poignées de dollars et des accolades avec des PDG étrangers.
Ce désintérêt pour l’industrie n’est pas seulement une trahison économique ; c’est une erreur stratégique qui hypothèque notre avenir. Comment prétendre être une puissance quand on ne produit plus rien d’essentiel ?
Une société fracturée, le vivre-ensemble en lambeaux
Le chef de l’État avait promis l’unité ; il a creusé les divisions. Jamais la société française n’a été aussi fragmentée. Les gilets jaunes ont été l’un des premiers symptômes de cette fracture, mais depuis, les tensions n’ont fait que s’exacerber. Qu’il s’agisse des inégalités sociales, des zones de non-droit ou des violences communautaires, la République vacille.
Emmanuel Macron regarde ces conflits comme un spectateur indifférent, se réfugiant derrière des mots creux. La laïcité ? Défendue à coups de déclarations symboliques mais jamais traduite en actes concrets. L’insécurité ? Minimisée. L’immigration incontrôlée ? Ignorée ou justifiée par un discours culpabilisant.
Une arrogance insupportable
Ce qui achève de dresser le tableau, c’est la vulgarité du président. Emmanuel Macron n’est pas seulement déconnecté ; il est condescendant. Il toise les Français, les infantilise, les sermonne. Il leur explique qu’ils n’ont pas compris sa vision, que leur colère est irrationnelle. Les « gaulois réfractaires », les « gens qui ne sont rien »… Autant de phrases assassines qui révèlent son mépris pour les Français qu’il prétend gouverner.
Le chant du cygne d’un système à bout de souffle
Emmanuel Macron est le produit d’un système politique à bout de souffle, où l’apparence compte plus que la substance. Il n’est ni de droite, ni de gauche, mais le porte-étendard d’une élite financière qui a perdu le contact avec le réel. Une élite qui s’imagine qu’en empilant les mots, elle peut cacher les échecs.
Mais la réalité finit toujours par rattraper les illusions. Et la réalité, c’est une France en crise profonde, qui n’a plus confiance en ses institutions, plus foi en ses dirigeants, plus espoir en l’avenir.