D’anciens otages israéliens, accompagnés de leurs proches, se sont rassemblés devant la Cour pénale internationale pour déposer une plainte contre les chefs du Hamas, les accusant de crimes contre l’humanité. Plus de cent otages israéliens sont toujours détenus par le groupe terroriste.
Les manifestants, originaires de kibboutz au sud d’Israël, ont présenté des images et des témoignages des attaques terroristes survenues le 7 octobre dernier. Certains d’entre eux sont d’anciens captifs, tandis que leurs proches demeurent entre les mains du Hamas dans la bande de Gaza. Tenant des photos de leurs proches disparus, les familles ont imploré : « Ramenez-les maintenant. »
Le dépôt de plainte vise à faire progresser l’enquête et à obtenir des mandats d’arrêt contre les dirigeants du Hamas. Après les attaques d’octobre, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, avait ouvert une enquête sur le mouvement terroriste, se rendant dans la région début décembre.
Pendant ce temps, Israël poursuit son offensive sur la bande de Gaza, ciblant notamment la ville de Rafah, à la frontière égyptienne. Cette opération a été critiquée par plusieurs pays, dont l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, et la France.
Le président français Emmanuel Macron a demandé à Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, d’interrompre les opérations en raison du « bilan humain et de la situation humanitaire intolérables ». Près de 1,5 million de civils palestiniens se trouvent à Rafah, et des otages israéliens pourraient également être détenus dans la région.