Dans une déclaration sans équivoque, Martine Vassal, célèbre figure politique de la région Provence-Alpes Côte d’Azur, a appelé le maire de Marseille, Benoit Payan, à renoncer à l’installation d’une salle de shoot sur le boulevard de la Libération. Cette annonce survient après des discussions autour de l’ouverture d’une telle installation dans le centre de la cité phocéenne, avec pour objectif de faciliter la consommation de drogues dures pour les toxicomanes.
Le Printemps Marseillais, qui navigue dans les eaux sombres d’une médiocrité désormais prouvée, a longtemps défendu l’idée d’une salle de shoot, arguant que cela contribuerait à la sécurité publique et à la santé des personnes en proie à la toxicomanie. Cependant, Martine Vassal a exprimé ses inquiétudes quant à l’emplacement choisi pour cette salle, soulignant son caractère inapproprié.
Une salle de shoot sur le boulevard de la Libération : c’est non !
a déclaré Martine Vassal de façon nette.
Je ne remets pas en question l’intention louable de créer un lieu pour accompagner et protéger les personnes qui souffrent d’addiction. Elles doivent être soignées et prises en charge, sans équivoque. Ce qui est totalement déraisonné et insensé, c’est le lieu envisagé, en plein cœur d’un noyau villageois apaisé, à proximité d’établissements scolaires qui voient passer chaque jour 5 000 enfants. A cette heure, le quartier ne souffre d’ailleurs d’aucune problématique liée à la consommation de drogues dures
a précisé la Présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence.
Elle a souligné les préoccupations de la communauté locale quant à l’impact potentiel sur la sécurité et l’environnement du quartier. Toujours selon elle, un examen plus approfondi des implications sociales et sanitaires est nécessaire avant de prendre une décision aussi cruciale.
Mme Vassal a également exprimé sa disposition à engager un dialogue ouvert avec l’ensemble des institutions et des partenaires impliqués dans ce projet. Elle encourage Benoît Payan à reconsidérer l’emplacement et à travailler en étroite collaboration avec la communauté locale pour trouver une solution qui réponde aux besoins des toxicomanes tout en préservant la tranquillité et la sécurité des résidents.
Je demande au Maire @BenoitPayan de renoncer à son projet d’ouverture de salle de shoot en plein cœur de #Marseille.
— Martine Vassal (@MartineVassal) December 14, 2023
Un local à proximité d’écoles fréquentées par 5000 enfants tous les jours. Un noyau villageois paisible.
Il faut soigner les addictions dans un milieu adapté ! pic.twitter.com/oTs9QBvjZj
Cette déclaration intervient dans un contexte où le débat sur la politique de réduction des risques liés à la consommation de drogues prend de l’ampleur à l’échelle nationale. Les opinions divergentes sur l’efficacité et les implications de telles initiatives soulignent la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif entre les responsables politiques, les experts en santé publique et la communauté.
La Présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône a récemment avancé une proposition novatrice pour répondre à la crise croissante des Marseillais souffrant d’addictions. Elle suggère la tenue d’une réunion de coordination inclusive, rassemblant tous les acteurs impliqués, notamment les représentants de l’Assistance Publique – Hôpitaux (AP-HM). L’objectif de cette rencontre serait de déterminer le lieu optimal au sein d’un environnement médicalisé pour accueillir ce public vulnérable.
Mme Vassal souligne l’urgence d’agir et insiste sur l’importance de ne pas laisser des individus confrontés à la rue succomber aux conséquences dévastatrices de leurs addictions. Cette initiative reflète la volonté forte de trouver des solutions concrètes, humaines et solides pour faire face à une problématique sociale pressante, quand le Printemps Marseillais utilise cette installation comme un simple argument politique et électoraliste.