Phénomène de précocité, Mirra Andreeva affronte ce jeudi Diane Parry au deuxième tour de Roland-Garros. Le match se déroulera en deuxième rotation sur le court Simonne-Mathieu.
J’ai un peu peur avant d’entrer sur le court. J’essaie de gérer cela. » Malgré ce qu’elle peut déclarer, Mira Andreeva affiche peu de signes de craintes depuis le début de ce Roland-Garros. Après avoir franchi les qualifications sans perdre un set, en s’offrant Camila Osorio, la tête de série n°1 sur son passage, la Russe a expédié Alison Riske (6-2, 6-1) en moins d’une heure à l’occasion de son premier tour.
Celle qui a fêté ses 16 ans il y a quelques semaines n’en finit plus d’impressionner son monde. Après avoir remporté quatre tournois ITF en début d’année, Andreeva a encore fait parler un peu plus d’elle à Madrid en atteignant les huitièmes de finale après avoir éliminé notamment Beatriz Haddad Maia et Magda Linette sur son parcours avant de céder face à Aryna Sabalenka, la future gagnante du tournoi. Celle qui fait ses 16 ans quand elle répond aux questions de la presse affiche au contraire une maturité déconcertante pour son âge quand elle se retrouve sur le terrain.
Un nouveau test face à Parry
La prudence reste néanmoins de mise tant de nombreuses joueuses ont éclos très tôt avant de disparaitre progressivement des radars. Originaire de Sibérie comme une certaine Maria Sharapova, Andreeva peut également compter sur l’appui de sa sœur Erika (147ème), âgée de deux ans de plus qu’elle. Malgré une expérience limitée, son ainée lui prodigue déjà des conseils sur les joueuses qu’elle affronte.
C’est le cas avec la Française Diane Parry, son adversaire au deuxième tour ce jeudi : « Ma sœur l’a jouée. Peut-être qu’elle pourra me donner quelques conseils. Je sais qu’elle a un revers à une main. C’est assez inhabituel chez les filles. Elle slice bien la balle, elle fait de bonnes amorties aussi. Elle se déplace très bien sur le court. » Cette rencontre constituera un nouveau test pour Andreeva qui devra appréhender un public venu pour soutenir son adversaire. Une étape de plus d’un apprentissage déjà express.