Presque trois semaines après les attaques du Hamas, l’armée israélienne a déclenché les premières incursions avec des engins blindés dans la bande de Gaza qui doivent servir à la préparation d’une attaque de plus grande ampleur. Mais devant les difficultés rencontrées, l’armée a dû se justifier aujourd’hui.
L armée israélienne a déclenché, ces premières incursions dans la bande de Gaza avec des engins blindés. L’objectif est de frapper des cibles terroristes, mais ces incursions doivent vraisemblablement préparer une attaque de plus grande ampleur qui se fait toujours attendre. L’armée israélienne a dû expliquer les raisons de cette attente.
L’état-major a expliqué que le Hamas avait préparé bien avant les attaques qui ont touché Israël toute une série de pièges : des ceintures de mines, des missiles antichars disposés partout dans la ville. Les terroristes avaient anticipé une potentielle réponse d’Israël donc. En plus de ces pièges, Tsahal parle de 25.000 membres du Hamas présents dans Gaza et des milliers de kilomètres de tunnels, enfouis jusqu’à 40 mètres de profondeur, parfait pour s’abriter des raids aériens israéliens.
La première étape pour Israël est donc de détruire cette résistance alors qu’il resterait environ 500.000 civils dans le sud de la bande de Gaza qui ne se sont pas rendus dans la zone humanitaire, empêchés par le Hamas qui compte se servir des civils comme d’un bouclier humain. L’armée a besoin de temps supplémentaire pour créer une garde nationale avec les 200.000 réservistes en plus des 360.000 hommes déjà mobilisés. Des hommes qu’il faut encore armer et déployer partout dans le pays.
Car une fois l’offensive lancée, Israël devra se protéger sur d’autres fronts, notamment dans le nord du pays, à la frontière avec le Liban. Donc pour le moment, selon l’état-major, la stratégie idéale pour affaiblir le Hamas est le blocus : car sans carburant, sans vivres ni eau, il sera difficile pour le mouvement islamiste palestinien de résister longtemps dans les tunnels.