Le film, qui mêle différentes techniques d’animation à l’instar de Spider-Man, entend donner une nouvelle jeunesse aux personnages culte des années 1980.
Le film Ninja Turtles – Teenage Years, qui explore les tumultes de l’adolescence à travers les célèbres Tortues Ninja, a été acclamé par le public du festival international d’animation d’Annecy, confortant les libertés revendiquées auprès par son réalisateur Jeff Rowe.
Projetée en avant-première dans une version en cours de travail, la nouvelle adaptation des aventures de Leonardo, Donatello, Michelangelo et Raphaël doit sortir le 9 août en salles.
Produite par Seth Rogen (Supergrave, En cloque, mode d’emploi), elle suit les envies de lycée et de bal de promo d’une fratrie de tortues mutantes recluses dans les égouts de New York avec leur mentor, le rat Splinter, qui leur a appris le ninjutsu pour se défendre des humains. Soucieux de se faire accepter par ces derniers, les quatre frères décident de s’attaquer à une mystérieuse organisation criminelle, aidés par leur nouvelle amie, la lycéenne et aspirante journaliste April O’Neil.
Le film, distribué par Paramount, est produit par la chaîne américaine Nickelodeon, qui a racheté en 2009 les droits de la saga créée dans les années 1980 par les auteurs de BD Kevin Eastman et Peter Laird, et a lancé depuis deux séries animées.
«Avec Seth Rogen et (son proche collaborateur) Evan Goldberg, nous voulions que les personnages aient l’air de vrais adolescents, en les faisant doubler par de vrais adolescents et en étant naturalistes dans leur conception», explique Jeff Rowe.
«On savait aussi qu’il fallait que le film soit différent pour fonctionner, que nous prenions des virages audacieux» par rapport à l’univers d’origine, ajoute le réalisateur. «Plein de gens sont très attachés» à ces personnages, qui ont connu leur âge d’or dans les années 1980-1990, et «nous ne voulions pas tout gâcher», poursuit-il, espérant que les fans «se laisseront embarquer».
Mêlant 3D et techniques d’animation diverses, ce récit initiatique appelle invariablement les comparaisons avec Spider-Man – Across the Spiderverse, qui remplit actuellement les salles obscures, et son prédécesseur oscarisé Spider-Man – New Generation. «Tout ce qui est différent (stylistiquement) est comparé au Spiderverse», alors que les «deux films sont complètement différents» commente Jeff Rowe. «Il y a actuellement une renaissance artistique que Spider-Man a en quelque sorte lancée», analyse-t-il, prédisant de «gros blockbusters américains d’animation (…) beaucoup plus créatifs» à l’avenir.