Ce mardi 6 février, les professionnels de l’enseignement investissent de nouveau les rues pour exprimer leur mécontentement et revendiquer des améliorations significatives dans leurs conditions de travail.
Cette mobilisation fait suite à une première journée de grève le 1er février dernier et est orchestrée par plusieurs syndicats majeurs, dont le Snes-FSU, la CGT Éduc’Action et Sud Éducation.
Les enseignants dénoncent une série de problèmes persistants, parmi lesquels figurent les conditions de travail jugées difficiles, des salaires insuffisants, ainsi que des préoccupations concernant la légitimité de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra. Les syndicats soulèvent également la question du « choc des savoirs », formulé par Gabriel Attal en décembre dernier alors qu’il était encore ministre de l’Éducation nationale.
La manifestation de ce mardi s’inscrit dans une série d’actions entreprises par les syndicats, dont la CGT Educ’Action appelle à multiplier les initiatives « coup de poing » afin de pérenniser le mouvement et d’accroître la pression sur les autorités.
La semaine précédente, 20 % des enseignants avaient fait grève, selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale. Cependant, les divergences dans les données persistent, avec le Snes-FSU revendiquant 47 % de grévistes dans le second degré et 40 % chez les professeurs des écoles, selon la FSU-Snuipp.
Face à cette mobilisation, les parents d’élèves peuvent être rassurés quant à la prise en charge de leurs enfants. En cas d’absence d’enseignants, les établissements ont l’obligation d’accueillir les élèves. Le lieu de cet accueil dépend du pourcentage d’enseignants en grève. Si moins de 25 % sont en grève, les enfants sont accueillis dans leur école. Si le pourcentage est plus élevé, la commune est chargée de définir un autre lieu d’accueil.