Prenez un laboratoire chinois, ajoutez-y une pincée de financements douteux, un soupçon d’agences gouvernementales en déroute, et une généreuse dose de bureaucrates opaques. Secouez vigoureusement et vous obtenez le cocktail explosif servi par le rapport final du sous-comité spécial Covid Select.
520 pages de révélations fracassantes, de scandales feutrés, et de propositions pour éviter que l’Histoire ne se répète. Le rapport ne mâche pas ses mots. La théorie d’un incident au Wuhan Institute of Virology est désormais en pole position. Financé par les NIH, ce laboratoire aurait, selon le document, flirté dangereusement avec le gain de fonction – cette discipline où l’on joue à Frankenstein avec des virus pour mieux les comprendre, ou plutôt pour mieux provoquer des catastrophes planétaires, à en croire les cyniques.
Pourtant, pendant des mois, on nous a servi la fable des pangolins. L’immunologue américain Anthony Fauci lui-même aurait encouragé la publication d’études orientées pour maintenir ce récit. Désormais, l’heure est aux révélations. Non, le pangolin n’était pas un coupable crédible, et oui, certains savaient mais ont préféré détourner le regard.
Le rapport ne s’arrête pas là. Il épingle également EcoHealth Alliance, dirigée par le Dr Peter Daszak, qui aurait joyeusement détourné des fonds publics pour alimenter des recherches risquées en Chine. Pire encore, des tentatives de dissimulation et des violations des termes de financement ont été relevées.
Enfin, c’est ce qu’on nous a dit, jusqu’à ce que les preuves des magouilles éclatent au grand jour. EcoHealth est désormais sous le coup d’une enquête du ministère de la Justice. Une petite tape sur les doigts ou des conséquences réelles ? Suspense.
Les CDC, NIH et FDA : Les trois mousquetaires de l’incompétence
Le rapport égratigne également les gardiens de la santé publique. Les CDC, NIH et FDA ont rivalisé d’inefficacité. Communication chaotique, décisions incohérentes, et manque de transparence… Ces institutions ont brillé par leur incapacité à gérer une crise sanitaire de cette ampleur. Le comble ? Elles s’engagent aujourd’hui à « réformer » leurs pratiques. On applaudit doucement, car si ces réformes sont aussi rapides que leur réaction face au virus, on peut s’attendre à de grandes choses… d’ici à 2030.
Cuomo et les maisons de retraite : chronique d’une tragédie annoncée
Autre grand moment de cette enquête, l’ancien gouverneur de New York, Andrew Cuomo, est cité pour sa gestion catastrophique des maisons de retraite. Politiques mortifères, dissimulation de données, et un style de gouvernance qui ferait passer Machiavel pour un débutant. Le rapport recommande des poursuites.
Une feuille de route pour le futur… ou pour la poubelle ?
Brad Wenstrup, président du sous-comité, se veut optimiste. Ce rapport est censé guider les futures générations pour éviter un nouveau fiasco. Mais soyons honnêtes, combien de « leçons apprises » dorment déjà dans des tiroirs poussiéreux ? La véritable leçon ici, c’est qu’entre la politique, la science et les dollars, la vérité devient une marchandise, négociée dans l’ombre.
Le rapport sera officiellement présenté au Congrès ce mercredi 4 décembre. Préparez le popcorn, car les débats promettent d’être aussi explosifs qu’un blockbuster hollywoodien. Mais ne vous faites pas trop d’illusions. Dans ce théâtre, les héros ne portent pas de capes, et les méchants finissent rarement derrière les barreaux.