Alors que Gabriel Attal s’active à la formation de son gouvernement, l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin serait assuré de rester à Beauvau.
Au lendemain de sa nomination par Emmanuel Macron, le plus dur commence pour le nouveau Premier ministre Gabriel Attal qui s’attèle à former son futur gouvernement.
Et Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, conserverait bien sa place de «premier flic de France». «Gérald Darmanin a eu un échange avec le président qui lui a redit sa confiance: il est assuré de rester à Beauvau comme il le souhaitait», a-t-on appris de source proche du ministre. Si des rumeurs circulaient sur sa volonté de succéder à Catherine Colonna au Quai d’Orsay, elles ont été écartées. «Chacun a vu que je n’avais pas fini ma mission au ministère de l’Intérieur», avait-il déclaré mardi dernier.
Les Jeux Olympiques sous étroite surveillance
Dans les locaux de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) de Levallois-Perret, à l’occasion de l’installation de sa nouvelle directrice Céline Berthon, le ministre avait insisté sur sa principale inquiétude, à savoir «la perspective absolument énorme» que représentent les Jeux olympiques de 2024.
La grande angoisse de Gérald Darmanin : les risques d’insécurité qui pèsent sur la cérémonie d’ouverture «particulièrement originale» sur la Seine. 10.500 athlètes de toutes les nationalités déambuleront dans des embarcations, pour une traversée de six kilomètres. Une grande première dans l’histoire des Jeux, notamment dans un «contexte de guerre israélo-palestinienne et de menace islamiste extrêmement forte en France».
«Je ne suis pas un homme à me dérober aux côtés des gendarmes, des policiers, des préfets, qui, à 100 jours du relais de la flamme et à 200 jours des Jeux olympiques, vont risquer leur vie et mettre leur réputation en jeu», avait déclaré Gérald Darmanin.